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dimanche 5 janvier 2014

Libération animale : article & essais

Libération animale 



On trouvera sur cette page mes articles et essais qui touchent à la libération animale, au bien-être animal et au droit des animaux, à l'exception des articles qui touchent plus spécifiquement au végétarisme et au véganisme que l'on trouvera  ici








     Le philosophe antispéciste Yves Bonnardel s'affirme comme anti-humaniste, voyant dans l'humanisme un rejet de la condition animale. L'humanisme est-il pour autant nécessairement une forme de mépris envers l'animal ? N'y a-t-il pas des penseurs humanistes qui ont mis en doute cette tendance à placer l'homme sur le piédestal de la Création et renvoyer les animaux à leur bêtise et à leur bestialité ? Montaigne en est peut-être le plus grand exemple. Et n'y a-t-il pas aussi dans l'humanisme une dimension de progrès et d'égalitarisme qui doit finir nécessairement par toucher les animaux?

  • Humanisme et égalité : réponse à Yves Bonnardel et David Olivier 

              Yves Bonnardel a répondu à mon article « L’animalisme est-il un humanisme ?» qui défendait l’humanisme dans une perspective antispéciste et qui critiquait l’antihumanisme d’Yves Bonnardel dans une interview que l’on peut trouver sur le net. Sa réponse n’a néanmoins pas été une réfutation de mes propres arguments, mais une suite de liens vers des articles de David Olivier, autre collaborateur des « Cahiers Antispécistes ». Et en particulier, il met en exergue un de ses articles : « Je trouve que la première partie de l'article de David, "Pour un radicalisme réaliste"[1], met bien en lumière que c'est abusivement que nous rapportons à l'idée d'humanité (de même qu'à l'humanisme) diverses caractéristiques positives... ». C’est donc à cet article de David Olivier que je répondrai ici.

               1ère partie    -     2ème partie






  • Les animaux aussi intelligents que les hommes, voire plus intelligents qu'eux ? Voir le texte

Commentaire d'un article du Huffington Post. Selon cet article, les humains ne seraient pas les créatures les plus intelligentes de la Terre. Rappel des philosophes qui ont défendu l'idée d'une intelligence animale.




Contre la corrida




En 1975, quand Peter Singer écrit la libération animale, il n'a ni chien, ni chat; pourtant, il lui smeble important de prendre en considération la condition animale! La libération animale n'est donc pas seulement le fait de personnes particulièrement émotive à propos des chiens battus ou des chats abandonnés. C'est aussi et surtout motivé du point de vue de la raison que l'on pet s'engager en faveur de la libération animale ou moins s'abstenir de faire souffrir inutilement les animaux en devenant vegan.






  • Penser l’homme et l’animal au sein de la Nature


    Yves Bonnardel et David Olivier, deux contributeurs des Cahiers Antispécistes, ont critiqué l'idée de Nature dans une perspective antispéciste. D'une part, parce que l'idée de Nature suppose une hiérarchie naturelle où les animaux sont considérés comme inférieurs aux être humains. Et d'autre part, parce que l'idée de Nature suppose de voir une harmonie qui régit les écosystèmes, là où il n'y a qu'une lutte infernale pour la survie. Cet article se propose de considérer ces arguments et de se demander si une mystique de la Nature est tout de même possible.










    Récemment j'ai participé à un débat entre végétariens et véganes sur la question de la production des œufs. Une végétarienne se demandait pourquoi exactement les véganes ne mangent-ils pas d’œufs, si ceux-ci sont recueillis dans de bonnes conditions. Cela a entraîné un débat assez vifs, surtout entres les véganes eux-mêmes. Je me suis dit alors que la question était suffisamment riche pour essayer de structurer mes arguments dans un texte suivi.


 Tom Regan donne une image intéressante du travail intellectuel et philosophique afin de justifier et d'argumenter en faveur des animaux et de faire avancer la cause : l'image d'une danseuse étoile qui vit une passion disciplinée.


  Le moine bouddhiste français Matthieu Ricard  a inventé le terme de zoocide  pour désigner le massacre perpétré tous les jours contre les animaux . Quelles sont les différences et les similitudes entre ce zoocide et les génocides perpétrés contre des humains ?






     Je voudrais réagir ici à un article de philosophe américain antispéciste Gary Francione. L'une des spécialités de Gary Francione est de s'en prendre agressivement aux mouvances de libération animale qui ne font jamais assez bien selon lui leur travail de défense de la cause animale. Rien que le titre de l'article donne la teneur de l'article : « La moralité selfie, la pourriture morale de la cause animale »1. Francione revendique une position radicale au sein de la libération animale. Pour Francione, la seule position morale cohérente par rapport à l'exploitation animale est le véganisme éthique. Il rappelle inlassablement l'injonction : « Go vegan » (devenez végane). En soi, je ne peux que louer cette incitation à devenir le plus tôt possible végane dans l’intérêt des animaux. Mais Francione ne s'arrête pas là : tous les véganes qui encourageraient les non-véganes à végétaliser progressivement leur alimentation sont impitoyablement condamnés. Francione les accuse de participer à l'exploitation animale, d'être spécistes et de de ne pas être de véritables véganes. Il en découle une grande agressivité dans le chef de Francione et les adeptes de Francione, qui n'hésitent jamais à vous insulter de « spéciste » et toutes sortes nom d'oiseaux.




     Dans un article intitulé « There is no third choice », l'activiste et philosophe abolitionniste Gary Francione nous explique qu'il n'y a que deux choix possibles : soit on se participe au système qui exploite les animaux, soit on n'y participe pas. En clair, soit on est végane abolitionniste et on est un gentil, soit on n'est pas végane abolitionniste et on est donc un méchant. Évidemment, « ne pas être végane abolitionniste » ouvre un champ très vaste de personnes dans la société : cela va du mangeur de viande invétéré, de l'aficionado qui ne raterait pour rien au monde une corrida au flexitarien qui essaye de manger moins de viande. Mais dans la tête de Gary Francione, cela comprend également les végétariens qui n'ont pas encore cessé de manger des œufs et des produits laitiers, mais aussi les véganes welfaristes. Tous sont logés à la même enseigne : ils participent honteusement à l'exploitation animale. On navigue dans l'extrémisme pur et dur, et je pense qu'il est important de dénoncer le discours de Francione parce qu'il est très en vogue dans les milieux de la libération animale et qu'il crée des dissensions inutiles et néfastes au sein de ces mouvances.



     Est-ce que la domestication des animaux de compagnie est-elle toujours un mal comme le pensent certains véganes radicaux le prétendent ? Un animal domestique a-t-il une conscience de la liberté ?




  • Les mauvaises justifications de l'exploitation animale






     Dans une chronique sur Europe 1, Raphaël Enthoven ne voit pas de lien entre le mangeur de viande et l'ouvrier qui maltraite les bêtes dans l'abattoir du Vigan (images révélées par l'organisation 214). Malheureusement, il y a bien un lien ! La "viande heureuse" n'est jamais rien d'autre qu'un mythe. C'est une faute morale que de manger de la viande, et s'en abstenir est définitivement une vertu qui devrait, pour bien faire, s'étendre et se généraliser à l'ensemble de l'humanité.




Cette fois-ci, c'est suite à la diffusion par L214 d'images d'un élevage en batterie où les poules vivent un enfer que Raphaël Enthoven s'insurge à nouveau contre l'association. Que reproche le philosophe à L214 ? L214 demande la transparence pour les abattoirs et les élevages, mais ne serait pas elle-même pas très transparente. Il y aurait selon Enthoven un double discours chez L214 : d'un côté, on dénonce les méfaits tragiques des abattoirs et des élevages industriel, de l'autre, on fait l'apologie du véganisme, c'est-à-dire la suppression de tout élevage. L214 inciterait « sournoisement » (sic) à ne manger aucun produit issu des animaux.





   Sur internet, un argument revient souvent : « Il est facile de devenir végane. Il suffit de se concentrer sur la souffrance des animaux qui subissent le martyre dans l'élevage, la chasse, la pêche ou tous les processus d'exploitation que les humains infligent aux animaux. Si on se concentre sur leurs souffrances et non pas sur nos habitudes ou notre appétit pour la viande ou les autres produits animaux comme les œufs ou les produits laitiers, on peut très facilement devenir un véritable végane en très peu de temps ». Mais est-ce si facile que cela de passer d'un coup à une alimentation entièrement végétale ?









Citations autour de la libération animale



Plutarque:  -Pour quel motif ?
                     être sensible à la vie animale

Ovide : Vous avez le blé

Matthieu Ricard : - Un mouton n'est pas un tabouret qui de se déplace
                                  - "S'occuper aussi des animaux" ici.

Jeremy Bentham: peuvent-ils souffrir ?

Marquis de Sade:
- Sade et les animaux  1ère partie  -  2ème partie


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