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vendredi 19 octobre 2018

Un nomade de la raison - 8ème partie



Un nomade de la raison 
sur les chemins d’Élis à Taxila

8ème partie


Pour lire les précédentes parties d'un Nomade la Raison, voir le sommaire.


Pyrrhon d’Elis, sa vie



    On se souvient que Platon a dit de Diogène que c’était « Socrate devenu fou ». On pourrait pareillement voir en Pyrrhon un Socrate extravagant1. Victor Brochard explique : « On pourrait trouver d’assez frappantes analogies entre Pyrrhon et Socrate. (…) Et nous verrons que Pyrrhon, comme Socrate, s’est proposé avant tout de trouver le secret du bonheur. Comme lui, il renonce à la science théorique pour tourner toutes les préoccupations du côté de la vie pratique. Comme lui aussi, il prêche l’exemple, et fait plus impressions sur ses disciples par sa conduite que par ses discours2 ». Cependant, là où Socrate s’inscrit dans la logique de la Cité, vivant comme un citoyen à plein titre d’Athènes et jouant un rôle dans les murs de celle-ci, Pyrrhon vit en marge de cette Cité, préférant le silence de la nature et s’abstenant de jouer un rôle d’influence dans la Cité.


     Rentré en Grèce vers 322 avant notre ère, Pyrrhon eut une vie fort calme, très retiré de l’agitation de la Cité, ne se souciant aucunement d’argent et de biens matériels, s’occupant de sa ferme avec sa sœur Philista. Pyrrhon a fondé en cette cité d’Elis son école philosophique, même si tout porte à croire que ce n’était pas un centre d’enseignement très structuré comme pouvait être l’Académie de Platon ou le Lycée d’Aristote. Cela devait plutôt ressembler à un centre informel de discussion et d’échanges. La volonté de fonder une école pérenne préoccupait peu Pyrrhon. Ce qui a surtout frappé ses contemporains, c’est sa grande dignité morale. Il était tellement apprécié que ses concitoyens d’Elis le nommèrent grand-prêtre de leur Cité3 ! Destin étrange pour un philosophe sceptique !



    Quelqu’un pour qui le « croire » est une activité éminemment douteuse et contraire à ses propres principes peut-il briguer un ministère religieux ? La religion est le domaine de la foi et de la conviction. Peut-on laisser entrer le loup sceptique dans la bergerie des âmes pieuses et dévotes ? Cela semble étrange pour le moins. Mais peut-être peut-on trouver des explications convaincantes à ce mystère ? Pyrrhon avait une conduite morale particulièrement stricte et rigoureuse selon de nombreux témoignages. Il semble que les Grecs ont surtout retenu de lui cette droiture plus qu’ils ont retenu ses doctrines philosophiques que Pyrrhon, par ailleurs, ne se souciait pas trop de répandre. 


    Quand Cicéron évoque Pyrrhon, il évoque toujours sa rigueur morale, son indifférence qu’il assimile à une indifférence stoïcienne ; Cicéron l’associe d’ailleurs presque toujours à Ariston, un philosophe stoïcien pour qui l’éthique était la partie la plus importante de la philosophie, voire la seule qui mérite un intérêt soutenu4. Le mérite personnel de Pyrrhon est un premier élément qui explique pourquoi on lui attribué ce titre. Un deuxième élément est qu’après tout, les croyances personnelles ne regarde que soi et sa conscience ; du moment que l’on respecte les rituels et les conventions religieuses, pourquoi ne pourrait-on pas être prêtre, voire grand-prêtre ? 


     Une histoire juive raconte que deux rabbins discutent toute la nuit à propos de Dieu et arrivent à la conclusion que Dieu n’existe pas. Sur ce constat, ils vont tous les deux se coucher. Le lendemain matin, l’un des deux rabbins se lève et cherche son ami dans la maison. Il ne le trouve pas ; il va alors dans le jardin, et à sa grande stupéfaction, le second rabbin est en train de réciter le « Shéma Israël…. », la prière rituelle du matin. L’autre lui demande alors :
« - Mais qu’est-ce que tu fais ?
- Tu le vois bien, je fais ma prière rituelle du matin.
- Mais on était parvenu à la conclusion que Dieu n’existe pas. Tu as déjà oublié ? Pourquoi fais-tu ta prière rituelle si Dieu n’existe pas ? »
Et l’autre de lui répondre : « Mais qu’est-ce Dieu vient faire là-dedans ? »


      L’important dans le judaïsme, c’est le respect de la Loi et la fidélité à la tradition talmudique. Dans la religion grecque, les dieux doivent être respectés surtout dans la mesure où ils sont les garants de la pérennité de la Cité. L’éternité des dieux déteint sur le devenir de la Cité : elle lui confère si pas l’éternité (de la même façon que l’on a plus tard surnommé Rome comme « la ville éternelle »), au moins une certaine permanence et une prospérité durable. 


    La Cité dans l’imaginaire grec est ce qui subsiste à l’individu. Les hommes vivent et meurent, mais la Cité demeure. Le rôle de la Cité est d’accueillir les générations futures et de rassurer l’homme de maintenant sur le fait que sa descendance sera défendue et protégée au sein des murs de la Cité comme lui l’a été durant son enfance. « L’athéisme qui suscitait l’hostilité de la foule, le mauvais renom et les procès d’impiété, était l’athéisme civique. En effet, douter des dieux protecteurs de la cité, c’était d’une certaine façon douter de la cité elle-même, de son être, de son droit, de son destin, l’ébranler dans ses plus profondes fondations qui étaient spirituelles5 ». 


         Platon, dans le préambule du livre X des Lois, écrit que la croyance aux dieux est le fondement de la Cité. Le procès de Socrate avait pour chef d’accusation : « Socrate est coupable de ne pas reconnaître les dieux que reconnaît la Cité, d’introduire de nouveaux dieux et de corrompre la jeunesse6 ». Or lui-même se défend de cela très fermement. Il est très vraisemblable d’ailleurs que Socrate était un homme très pieux : il se dit attaché par le dieu Apollon à la Cité, c’est pourquoi il ne peut la quitter, même pour échapper à la ciguë et à la mort. Quand il parle de l’amour dans le Banquet, il ne fait que mentionner les paroles de Diotime de Mantinée, l’oracle de Delphes où on adorait précisément Apollon, et il explique que son démon intérieur lui interdit toujours d’accomplir des actions immorales. Mais voilà, sa piété et sa foi n’entre pas ou n’entre plus à ce moment troublé de l’histoire d’Athènes en concordance avec la piété de la Cité qui consiste surtout dans l’observance des rites, des coutumes et des processions. Sa piété est une piété très individuelle, c’est la volonté prise par lui-même et personne d’autre de respecter la « loi morale » qui était dans son cœur pour adopter le langage d’Emmanuel Kant (entendez dans le vocabulaire socratique son fameux démon). La piété populaire pratiquée à Athènes comme dans les autres cités grecques était d’abord une piété collective qui faisait communier chacun dans l’idéal de la prospérité et de la perpétuation de la Cité. C’est sur ce point que Socrate a dérogé à la piété selon ses accusateurs. C’est pourquoi les Athéniens ont assimilé la philosophie de Socrate à l’athéisme d’Anaxagore de Clazomènes et qu’il fut condamné à ce titre.


     Il faut distinguer l’athéisme de croyance de l’athéisme civique. L’athéisme civique était un athéisme de comportement qui suscitait le blâme et la réprobation des braves gens de la Cité. L’athéisme de croyance, lui, était possible ; et on le rencontre chez nombre de contemporains de Pyrrhon. On peut dès lors supposer que Pyrrhon, sans avoir une croyance très enracinée dans le culte pour lequel il officiait, respectait suffisamment les rituels et les cérémonies pour avoir été apte à devenir grand-prêtre d’Elis. Et cela correspondrait tout à fait avec la doctrine sceptique : le scepticisme prône le respect des conventions sociales, des us et des coutumes puisqu’on n’est pas en mesure de savoir ce qui est juste ou injuste. La souplesse morale de Pyrrhon l’aurait donc entraîné à être grand-prêtre, à faire ce que le culte requérait de lui avec une grande docilité (et peut-être un amusement ironique) même si, au fond de lui-même, il était complètement détaché de ce genre de célébrations dont bien des aspects devaient lui apparaître comme des superstitions.


        Marcel Conche émet donc l’hypothèse de l’athéisme de Pyrrhon. « Pyrrhon ne croyait certainement pas aux dieux de la cité : il ne pouvait pas, surtout après son voyage d’Asie, ne pas être persuadé des dieux comme de tout le reste7 ». L’athéisme de Pyrrhon n’était seulement de croyance, mais aussi ce qu’il appelle un « athéisme notionnel ». C’est une forme d’athéisme où on ne se forge même plus une conception du divin contre laquelle on devrait s’opposer. « Le pyrrhonien refuse le jugement qui creuse l’apparence. L’apparence n’est pas « représentation ». Il faut s’en tenir à elle, ne lui donner aucune profondeur. Les choses perdent leur dimension ontologique, et la notion d’être ou de divin s’évanouit. (…) Si donc le pyrrhonisme signifie comme l’extinction du divin, l’évanouissement de la notion, on peut dire que Pyrrhon, par le fait qu’il ne nie même pas Dieu, va d’une certaine façon plus loin que l’athéisme8 ». 


      Si tout se résorbe en dans la sphère d’apparences, les apparences des dieux sont elles-mêmes privées d’un fondement ontologique. Or les dieux dans la religion grecque, mais aussi dans l’effort rationnel de la philosophie antique, représente l’existence dans son sens le plus fort : une entité stable, claire et lumineuse, éternelle, qui est donc toujours là, là les étants sublunaires sont voués à la précarité et à la disparité. Si tout n’est qu’apparence et que l’apparence ne livre qu’elle-même, qu’elle n’indique pas derrière son épaule un quelconque Être, alors l’apparence de dieu n’implique plus le sacré dans sa fonction primitive de révélation du réel. Les dieux n’existent donc pas ; et il n’est même pas nécessaire de maudire Dieu ou les dieux ou de se livrer à des imprécations contre la religion. Critiquer l’existence de Dieu, ce serait encore conserver la notion de Dieu. Non, la notion même de dieu ou de divin a perdu sa consistance et son sens : on assiste donc à « l’extinction du divin, l’évanouissement de la notion ». L’athéisme de Pyrrhon serait un athéisme plus fondamental que les deux propositions métaphysiques : « Dieu existe » ou « Dieu n’existe pas ».


         Par ailleurs, Marcel Conche fait remarquer que Pyrrhon est presque le contemporain d’Evhémère de Messène, l’auteur de L’Inscription Sacrée. Evhémère était en fait convaincu que les dieux n’étaient rien d’autre que des hommes puissants qui s’attribuèrent eux-mêmes la divinité pour conforter leur pouvoir auprès des gens du peuple grâce à une aura de majesté divine : « Lorsque l’humanité vivait sans règles, ceux qui l’emportaient sur les autres en force et en intelligence au point que tous les hommes vivaient sous leur commandements, dans le but d’obtenir pour eux-mêmes davantage d’admiration et de vénération, s’attribuèrent une sorte d’autorité surhumaine et divine, et, en conséquence, furent considérés par la foule comme des dieux9 ». 


        Il faut dire qu’Evhémère de Messène fut le contemporain de l’apothéose d’Alexandre le Grand, c’est-à-dire la divinisation d’Alexandre en tant que fils d’Ammon-Zeus par l’oracle de l’oasis de Siwah (dans l’actuelle Libye), divinisation qui suscita tant de grincements de dents de la part des compagnons grecs et macédoniens d’Alexandre. Forte était donc la tentation de voir en chaque dieu une apothéose, le passage de l’humanité réelle à une divinité fictive. Pyrrhon, ayant fréquenté Alexandre et ses troupes, devait partager les désillusions des Grecs de son temps, et peut-être n’était pas très éloigné de l’irréligiosité d’Evhémère.


       Il me semble néanmoins que les convictions religieuses de Pyrrhon ne sont pas si claires : je pense que Pyrrhon s’en tenait à ce propos comme à propos de toute autre chose au « ou mallon », le « pas plus ceci que cela ». Les dieux n’existent pas plus qu’ils n’existent pas. On ne saurait dire leur existence ou leur inexistence. Je concède à Marcel Conche que Pyrrhon procède à un mouvement éminemment subversif du point de vue religieux qui est le fait que l’on ne peut pas fonder les dieux comme les garants d’une conduite morale ou comme un repère métaphysique, éternel et lumineux dans ce monde obscur. En ce sens, cela se rapproche d’un « athéisme notionnel ». 


         Mais peut-être Pyrrhon n’était-il pas insensible au sacré, même si ce sacré n’avait pas le caractère de certitude et de manifestation du réel qui structure le monde tel qu’on lui prête habituellement. Un sacré indéfinissable et qu’on ne peut localiser, je veux dire par là, qui ne se trouve pas à un endroit précis communément considéré comme sacré (un temple, un sanctuaire, un oracle, un lieu de pèlerinage). Ce sacré est donc une forme de mystère. 


      Marcel Conche pourrait répliquer que s’il y a mystère, il y a dès lors quelque chose de caché derrière l’apparence, qui donne le véritable sens de cette apparence à qui sait décrypter le mystère. Mais pas nécessairement, je veux parler d’un mystère qui se manifeste comme un frémissement léger et subtil dans la nature, un frémissement qui est impliqué lui-même dans l’apparence, et qui n’est donc pas derrière l’apparence. Ce frémissement dans l’apparence est tellement subtil que la plupart des gens y sont complètement insensibles et qu’ils n’y prêtent aucune attention. Mais pour qui aime le silence, pour qui aime contempler la nature, alors ce mystère peut-être se rend perceptible aux franges de la perception.

     
      Par ailleurs, que les dieux soient liés à l’Être et à l’éternité, qu’ils aient une puissance ontologique forte, une prégnance sacrée qui garantit l’existence du monde, cette idée est contestée dans le bouddhisme. Le Bouddha ne renie pas les dieux védiques ; ceux-ci apparaissent même fréquemment dans les soutras bouddhiques pour s’entretenir avec le Bouddha ou le saluer quand il a atteint l’Éveil à Bodh-Gaya ou quand celui-ci a donné son premier enseignement à Sarnath dans la banlieue de Bénarès. Le Bouddha enjoint même à ses disciples de les respecter, mais néanmoins sans les adorer aveuglément. Les dieux sont des êtres puissants et intelligents, mais ils ne sont pas éternels et tout-puissants. Ils ne sont pas l’absolu. Comme tous les êtres dans l’univers, ils sont voués à renaître après leur mort. Dans ce schéma de pensée, les dieux peuvent avoir une apparence sans que cette apparence renvoie systématiquement à un Être transcendant caché derrière elle. Les dieux ainsi conçus comme puissance de la nature résistent à cet « athéisme notionnel » parce que les dieux ont déjà perdu ce qui faisait leur privilège divin habituel : l’éternité et la perfection.


          Mais pour en revenir à Pyrrhon et sa fonction de grand-prêtre, je vois une troisième explication à son étonnant « sacerdoce ». Le temple dont Pyrrhon était le grand-prêtre était consacré à Hadès, le dieu des morts qui règne dans les Enfers. « La présence d’une enceinte et d’un temple consacrés à Hadès (où le prêtre n’entrait qu’une fois l’an) était alors une particularité d’Elis : « Les Eléens sont les seuls à ma connaissance qui rendent un culte à Hadès » dit Pausanias. Les Eléens se sentent les obligés d’Hadès : n’avait-il pas été jadis leur protecteur contre Héraclès ? Mais cela ne signifiaient pas qu’ils l’aimaient : on n’aimait pas « l’horrible Hadès » (Iliade, V, 395) – que, par crainte même de son nom, l’on appelait Pluton. (…) Ensuite, il est le dieu qui, du fond des Enfers, non pas ne sait rien, mais, d’ordinaire, attendant son heure, ne veut rien savoir de ce qui se passe ici-bas (ici-haut), et si l’on peut dire, s’en lave les mains : par exemple, alors que les dieux vont se battre en Troade, il reste chez lui sous la terre (Iliade, XX, 61-65), ne prenant parti des Grecs ou des Troyens, ni pour les uns ni pour les autres, dans une indifférence « pyrrhonienne ». Enfin, il est le dieu de la mort – et l’on verra que la méditation pyrrhonienne est une méditation de la mort10 ». 


          Personne n’aime penser à la mort ; c’est un sujet que l’on préfère d’ordinaire laisser de côté. On peut dès lors supposer que l’on ne se pressait pas trop au portillon pour devenir grand-prêtre d’Hadès à Elis. Or il se trouvait un personnage un peu excentrique répondant au nom de Pyrrhon qui évoquait souvent la mort. On sait que Pyrrhon citait fréquemment les vers d’Homère : « Telle la race des feuilles, telle la race des hommes11 ». J’ai déjà aussi cité le témoignage d’Epictète : « Pyrrhon disait qu’il n’y a point de différence entre vivre et être mort ». Pyrrhon a toujours été hanté par le caractère évanescent et fragile de la vie sur Terre. 


       Au final, Pyrrhon devait être quelqu’un d’assez coutumier de la mort, surtout après sa fréquentation des gymnosophistes. « Le fait est que Clitarque dans son douzième livre dit que les gymnosophistes vont jusqu’à mépriser la mort » nous dit Diogène Laërce12. Et effectivement, on trouve, notamment dans le bouddhisme, des exercices de méditation qui consiste en l’acceptation sereine de la mort. Son attitude étrange et atypique a du aussi renforcer le sentiment des Eléens qu’il n’était pas vraiment de ce monde, un peu comme les shaman ou les sorciers qui se distinguent par leur comportement étrange et incompréhensible. Par ailleurs, comme il n’était pas dogmatique et engoncé dans des préceptes et des fixations superstitieuses, il ne devait pas être trop moraliste envers autrui. Ce que ses concitoyens devaient apprécier. En tous cas, Pyrrhon fut très apprécié à Elis puisqu’on y vota une exemption d’impôt en faveur des philosophes et qu’on dressa une statue à son effigie après sa mort.










Pour lire les autres parties d'un Nomade la Raison, voir le sommaire.



1 L’expression est de Pierre Hadot dans « Qu’est-ce que la philosophie antique ? », Gallimard, Paris, 1995, p. 174.
2 Victor Brochard, « Les sceptiques grecs », Librairie Générale Française/Livre de poche, Paris, 2002, livre 1, chap. II, p. 63.
3 Diogène Laërce, « Vies et doctrines des philosophes illustres », op. cit., IX, 64.
4 Victor BROCHARD, « Les sceptiques grecs », op. cit., livre 1, chap. III/III, p. 74.
5 Marcel Conche, « Pyrrhon ou l’apparence », op. cit., chap. XIII, p. 187.
6 Platon, « L’apologie de Socrate », 24b. Diogène Laërce, op. cit., II, 40.
7 Marcel Conche, op. cit., chap. XIII, p. 190.
8 Marcel Conche, ibid., chap. XIII, pp. 181-182.
9 Sextus Empiricus, « Contre les mathématiciens » (IX, 17), cité dans Marcel CONCHE, « Pyrrhon ou l’apparence », PUF, Paris, 1997 (2e édition), p. 198.
10 Marcel Conche, op. cit., chap. I, p. 17.
11 Diogène Laërce, op. cit., IX, 73.
12 Diogène Laërce, ibid., I, 6.











Vue sur le théâtre antique d'Elis












Perséphone et Hadès (Cleveland Museum of Art)













Textes et essais sur la philosophie gréco-romaine ici.


Voir toutes les citations du "Reflet de la Lune" ici.




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