Les
mauvaises justifications de l'exploitation animale
5ème
justification
« Hitler
était végétarien » (sic).
Nous
vivons dans une société où le débat fait rage de savoir quel
traitement nous devons accorder aux animaux. Ceux qui ont l'habitude
de lire ce blog savent qu'en tant que végane, je désapprouve toute
souffrance inutile exercée contre les animaux et contre toute
exploitation cruelle à leur encontre. À partir du moment où l'on
se rend compte que les animaux sont des êtres doués de sensibilité
et de conscience, la seule attitude morale logique est de tout faire
pour minimiser la violence et la cruauté dont les êtres humains
sont capables à leur encontre. Cela implique au niveau individuel,
le véganisme, le fait de ne pas consommer de produits animaux, et au
niveau sociétal, le combat pour le bien-être et contre
l'exploitation cruelle des animaux. Mais on entend toutes sortes de
justifications qui minimisent l'intérêt de ce combat en faveur des
animaux ou qui justifient carrément que l'humanité exploite les
animaux. Ces justifications reviennent de manière cyclique et je
voudrais les traiter une par une. A chaque article, j'essayerai de
démonter les arguments de ces mauvaises excuses du statu quo par
rapport aux animaux.
1ère
justification : il n'y a pas de mal à exploiter les animaux car
nous, les humains, sommes beaucoup plus intelligents que les
animaux.
2ème
justification : il n'y a pas de mal à exploiter les animaux
car les animaux ne souffrent pas ou tout du moins pas comme nous.
3ème
justification : les plantes et les légumes, eux aussi,
ressentent la douleur, donc manger les animaux ou les produits
animaux est autant un mal que manger des fruits et des légumes.
4ème
justification : il est prioritaire de s'occuper d'abord des
problèmes de l'humanité avant de s'occuper des souffrances des
animaux.
5ème
justification : « Hitler était végétarien » (sic)
« Hitler
était végétarien » (sic).
Les
végétariens et les véganes invoquent souvent le patronage de
grands hommes de l'Histoire, des penseurs, de philosophes,
d'artistes, de stars hollywoodiennes, de sportifs de haut niveau, de
top-models, d'hommes de lettres ou de science comme exemple moral du
bien-fondé d'une vie végétarienne ou végane. Citons en vrac :
Pythagore, Voltaire, Einstein, Gandhi, Bill Clinton, l'ex-président
des USA, Al Gore, Natalie Portman, Peter Dinklage (Tyrion
Lannister dans Game of Thrones), Steve Jobs, le fondateur
d'Apple, Martina Navratilova, Carl Lewis, Frank Medrano,
Morrissey.... En général, les végétariens et les véganes mettent
en exergue ces célébrités végétariennes ou véganes pour bien
montrer qu'ils ne sont pas des cas marginaux qui vivent en-dehors de
la société. Si des gens qui ont eu une réussite exemplaire dans
leur domaine sont végétariens ou véganes, le fait pour un citoyen
lambda de devenir végétarien ou végane ne fera pas nécessairement
de nous un loser ou un alien dans la société d'aujourd'hui. Si, en
outre, des sportifs de haut niveau sont véganes ou végétariens,
cela veut dire qu'on peut rester en forme et en bonne santé tout
adoptant un régiment purement végétal. On ne deviendra pas
complètement rachitique et en mauvaise condition dès lors qu'on
passera au véganisme.
Tout
cela est très bien. Mais quand un affreux devient végétarien ou
végane, ne jette-t-il pas une ombre sur cette galerie de célébrités
qui ont abandonné la viande et le poisson ? Et quand cet
affreux est le pire criminel que l'humanité ait connu, l'incarnation
moderne du mal ? Je veux parler bien entendu d'Adolf Hitler et
de cette rumeur récurrente : Hitler aurait été un végétarien
convaincu. Quand on débat avec des carnivores, le point Godwin est
très vite atteint quand on évoque le végétarisme d'Hitler pour
disqualifier d'office l'interlocuteur végane. (Soyons honnête :
les véganes atteignent eux aussi assez facilement le point Godwin
quand ils comparent les abattoirs et les élevages industriels aux
camps de concentration comme Auschwitz ou Treblinka. Cette
comparaison n'est d'ailleurs pas sans fondement, même s'il y a des
différences très nettes aussi. Voir à ce sujet mon article :
La
notion de zoocide). Si Adolf Hitler était végétarien, alors
les végétariens ne peuvent pas se prévaloir d'une quelconque
supériorité morale puisqu'un salaud intégral était végétarien.
Deux
problèmes se posent par rapport à ce genre de raisonnements.
- 1°) Hitler n'était pas végétarien, comme je vais le montrer. Cela rend tout de suite l'argument beaucoup moins pertinent !
- 2°) Même s'il avait été végétarien, ce prétendu végétarisme d'Hitler ne peut en aucun cas rejaillir sur l'ensemble des végétariens qui, pour la très grande majorité d'entre eux, n'ont aucune sympathie pour lui et ne l'ont jamais pris pour modèle.
1°)
Hitler n'était pas végétarien
Je
me baserai essentiellement ici sur deux textes qui éclairent la
question : d'un part, l'essai « Un éternel Treblinka »
du professeur d'Histoire américain Charles Patterson (université de
Columbia, New-York, éd. Calmann-Lévy pour la traduction française,
Paris, 2008, pp. 185-192), d'autre par le texte « Hitler
était-il végétarien ? » d'André Méry qui a été
président de l'Association Végétarienne de France. Ces deux textes
fournissent une abondante bibliographie et permettent de faire la
part des choses sur le prétendu végétarisme d'Adolf Hitler.
Tout
d'abord, de témoignages de différentes sources convergent pour dire
qu'Hitler, même s'il faisait profession de ne pas manger de viande
ou de poisson, mangeait fort régulièrement toutes sortes de plats
carnés. L’édition du 30 mai 1937 du
New York Times contenait
un article intitulé « Dans l’intimité du Führer » (à
l'époque, Hitler n'était encore qu'un dictateur parmi d'autres et
avec lequel les USA avaient de bonnes relations) : « Il est bien
connu qu’Hitler est végétarien et ne boit pas ni ne fume non
plus. C’est ainsi que son déjeuner et son dîner consistent
principalement en une soupe, des œufs, des légumes et de l’eau
minérale. Occasionnellement, il savoure une tranche de jambon, et
rehausse l’ennui de son régime par quelque douceur comme du
caviar ». Un végétarien qui savoure
à l'occasion des tranches de jambon et du caviar. Voilà qui ne
correspond pas exactement à une définition rigoureuse du
végétarisme. C'est le moins qu'on puisse dire ! Évidemment en
1937, cela ne choquait pas. Les gens avaient une conception pour le
moins floue du végétarisme, et ce n'est pas quelques tranches de
jambon qui allaient faire figure de fausse note dans le végétarisme
du Führer allemand !
Charles
Patterson explique pour sa part : « Jamais
Hitler ne renonça complètement à ses plats préférés de viande,
surtout pas aux saucisses bavaroises, aux boulettes de foie et au
gibier farci. La cuisinière Dione Lucas, qui travaillait comme chef
dans un hôtel de Hambourg avant la guerre, se souvient qu'on
l'appelait souvent pour qu'elle prépare le plat préféré de
Hitler. « Je ne veux pas vous gâcher l'appétit pour les
pigeonneaux farcis, écrivit-elle dans son livre de recette, mais
cela vous intéressera peut-être de savoir que c'était un grand
favori de Hitler qui dînait souvent à l'hôtel. Mais n'en tenons
pas rigueur à cette belle recette ! (sic) ».
1 »
Tous
ces exemples montrent que Hitler n'était pas végétarien au sens
strict du terme. En fait, selon les catégories actuelles, Hitler
devrait être plutôt rangé dans la catégorie des « flexitariens ».
Ce sont les gens qui diminuent fortement leur consommation de viande,
mais en consomment occasionnellement. Comprenez-moi : je ne dis
pas ça pour jeter l'opprobre sur les flexitariens ! Je ne vais
pas aller trouver l'un ou l'autre flexitarien en lui disant :
« Tu savais qu'Adolf Hitler était flexitarien ? Non ?
Alors deviens végane si tu ne veux pas être associé à l'idéologie
nazie ! ». Loin de moi, cette intention ! Mais il est
vrai que le comportement alimentaire de Hitler s'apparente au
flexitarisme, et pas au végétarisme. Cela mérite d'être dit.
Maintenant,
quelle était la motivation de ce comportement alimentaire ? Ce
n'était certainement pas un idéal de non-violence et de compassion
qui animait Hitler. En fait, il essayait surtout de trouver un remède
à ses problèmes de digestion et de flatulence. Charles Patterson
explique que : « Hitler
souffrait d’indigestion et de douleurs stomacales depuis son
adolescence, ainsi que de flatulences excessives et de
transpiration incontrôlables. Il a découvert que s’il réduisait
sa consommation de viande, il ne transpirait pas autant et qu’il y
avait moins de taches dans ses sous-vêtements. Hitler
fut aussi bientôt convaincu que manger des légumes améliorait
l'odeur de ses flatulences, un problème qui l'ennuyait terriblement
et lui causait bien d'embarras 2 ».
Ce sont donc des raisons de santé qui ont poussé Hitler à
végétaliser son alimentation, et pas un quelconque considération
bienveillante et égalitaire envers les animaux.
En
outre, il y a aussi un fond culturel propre à l'Allemagne de la fin
du XIXème
siècle et la première moitié du XXème
siècle, qui explique cette image positive du végétarisme chez
Hitler. On cite souvent l'influence de Richard Wagner sur Hitler.
Hitler a toujours dit sa totale admiration pour le compositeur. Or
celui-ci avait fait la promotion d'un régime végétarien, même
s'il ne le suivait pas vraiment lui-même (voire pas du tout selon
ses biographes, il s'est même disputé avec Nietzsche à ce sujet).
En
1933, Hitler, s’adressant à Hermann Rausching en ces termes
: « Saviez-vous
que Wagner a attribué à la consommation de viande la majeure partie
du déclin de notre civilisation ? C’est en grande partie à cause
de ce que dit Wagner à ce sujet que je ne touche pas à la viande ;
et ce qu’il dit est, je crois, parfaitement vrai. En grande partie,
le déclin de notre civilisation a son origine dans l’abdomen –
constipation chronique, empoisonnement des humeurs, et conséquences
des excès de boisson. Il [Wagner] ne touchait ni à l’alcool ni à
la viande, et ne se laissait pas non plus aller à cette sale
habitude de fumer ; mais la raison de cela n’avait rien à voir
avec des considérations diététiques, c’était une affaire de
conviction absolue. Seulement, le monde n’était pas mûr pour
cette avancée... 3».
Il
faudrait aussi parler du mouvement des Wandervögel
dans
l'Allemagne du début du XXème
siècle. Les Wandervögel (en français, oiseaux errants ou oiseaux
migrateurs) étaient une association de jeunesse allemande
extrêmement populaire, fortement imprégnée de romantisme allemand
et de culte de la Nature. Les jeunes des Wandervögel partaient pour
de longues randonnées à travers la nature et pratiquaient le
naturisme, l'exercice physique et le yoga. Au niveau de
l'alimentation, ils pratiquaient volontiers le végétarisme et le
crudivorisme. L'idée était d'avoir une vie saine et pure, exempte
d'alcool, de tabac et de viande pour se purifier de toute la
pollution de la civilisation moderne et industrielle. Après la
première guerre mondiale, le mouvement éclate en différentes
branches à connotation politique : une partie auront un
discours nationaliste et völkisch
et finiront par adhérer aux jeunesses hitlériennes, d'autres
fractions iront au contraire vers la gauche et l'extrême-gauche. Les
idées des Wandervögel ont donc imprégné l'ensemble de la société
allemande.
Joseph
Goebbels, le très influent ministre de la propagande du régime
nazi, l'avait très bien compris. C'est lui qui a forgé ce mythe
d'un Adolf Hitler ascétique, abstinent et végétarien pour entrer
en résonance avec des thèmes que les Wandervögel avaient largement
contribué à répandre dans toutes les couches de la population
allemande. Selon l'historien Robert Payne : « L'ascétisme
de Hitler joua un rôle important dans l'image qu'il projetait sur
l'Allemagne. Selon une légende à laquelle beaucoup croyaient, il ne
fumait ni ne buvait, il ne mangeait pas non plus de viande et n'avait
aucune liaison. La première affirmation seule est vraie. Il buvait
de la bière et souvent du vin coupé d'eau, il aimait tout
particulièrement les saucisses bavaroises, et il avait une
maîtresse, Eva Braun, qui vivait avec lui discrètement au Berghof –
entre autres aventures discrètes avec des femmes. Son ascétisme
était une fiction inventée par Goebbels pour faire croire au don
total de sa personne, au contrôle qu'il exerçait sur lui-même, à
la distance qui les séparait des autres hommes. En faisant
publiquement étalage de son ascétisme, il pouvait prétendre être
tout dévoué au service de son peuple 4 ».
Le
végétarisme de Hitler était donc une composante de la fiction de
son ascétisme pour impressionner les masses et prouver sa pureté
hors du commun. Ce végétarisme était tellement une blague qu'il
n'a jamais essayé de servir de modèle pour qui que ce soit dans le
régime nazi, même pas sa nièce chérie Geli ou sa maîtresse Eva
Braun. En fait, Hitler a fait interdire les organisations
végétariennes dès 1933. Comme l'explique Charles Patterson :
« Quelles
qu'aient été ses préférences culinaires, Hitler montra peu de
sympathie pour la cause végétarienne en Allemagne. Quand il arriva
au pouvoir en 1933, il interdit les sociétés végétariennes,
arrêta leurs chefs et fit fermer la rédaction du principal magazine
végétarien publié à Francfort. Les persécutions nazies
contraignirent même les végétariens allemands, petite minorité
dans une nation de carnivores, soit à fuir le pays, soit à sa
cacher. Pacifiste et végétarien allemand, Edgar Kupfer-Koberwitz
s'enfuit à Paris, puis en Italie, où la Gestapo l'arrêta et
l'envoya au camp de concentration de Dachau. Pendant la guerre,
l'Allemagne nazie interdit toutes les organisations végétariennes
dans les territoires occupés, alors même qu'elles auraient aidé à
soulager la pénurie de nourriture en temps de guerre 5 ».
On
comprend donc bien que pour toutes ces raisons, il est difficile
d'accepter la proposition selon laquelle Adolf Hitler aurait été
végétarien. Tant au niveau de son comportement réel, que de ses
motivations qui n'avaient rien à voir avec une compassion pour les
animaux ou que de son attitude vis-à-vis des mouvances
végétariennes, on ne peut le qualifier sérieusement de
« végétarien ».
2°)
Et si Hitler avait été végétarien quand même, qu'est-ce que cela
changerait ?
Imaginons
un instant que Hitler ait réellement été végétarien, est-ce que
ce serait pour autant un argument en notre défaveur que les mangeurs
de viande pourraient faire valoir pour disqualifier notre discours en
faveur d'une alimentation plus végétale ? Ce serait
effectivement un contre-modèle un peu encombrant, mais pas un
argument en défaveur du végétarisme ou du véganisme. On peut être
végétarien ou végane pour toutes sortes de raisons et de
motivations, ce qui fait qu'il y a des gens qui ne partagent
absolument pas mes idées politiques, éthiques ou philosophiques qui
sont véganes ou végétariens. Cela signifie pas que j'ai quoi que
ce soit à voir avec ces gens-là. L'idée que je me fais du
véganisme et beaucoup de végétariens et de véganes se font du
végétarisme ou du véganisme est qu'il faut diminuer la violence
dans le monde, notamment à l'encontre des animaux. Cela va
complètement en contradiction avec ce que pensait et ce que faisait
Adolf Hitler : ce dernier n'hésitait pas à battre avec
sauvagerie son propre chien, Blondi, qu'il prétendait pourtant
adorer. Toute son idéologie est axée sur la violence et le culte de
la puissance contre les plus faibles. Autant dire, que moi et la
plupart des véganes/végétariens, nous n'avons strictement rien à
voir avec ce genre d'individus.
Personnellement,
je rêve d'un monde végane, un monde où tout le monde aurait cessé
de manger des produits animaux. Plus la cause végane se répandra
pacifiquement dans le monde, mieux ce sera. Dans cette optique, il
faut bien admettre qu'il y aura tôt ou tard, toute une série
d'affreux ou de salauds qui deviendront eux-mêmes véganes, parce
que dans notre monde, il y aura malheureusement toujours de mauvaises
personnes. Il y aura en outre des personnes qui se convertiront au végétarisme
ou au véganisme qui ne seront pas du même bord politique : on
peut citer le cas célèbre de Brigitte Bardot (NB : je ne sais
pas si Brigitte Bardot est elle-même végane ou végétarienne, mais
la fondation Brigitte Bardot fait activement l'apologie du
véganisme). J'en parlais récemment avec un ami qui pensait qu'elle
était une honte pour les mouvements de libération animale du fait
de ses propos haineux et racistes, et de sa sympathie proclamée pour
le Front National. Je pense que tout est relatif : c'est une
honte pour les gauchistes que nous sommes, qui ne nous reconnaissons
absolument pas dans ses dérapages racistes. Mais pour un électeur
du Front National (qui représente actuellement 15% à
25% de l'électorat français tout de même) ? Il est probable
que cet électeur frontiste verra les choses autrement et qu'il verra
en Brigitte Bardot un modèle à suivre. Le fait que Brigitte Bardot
défende les animaux tout en ayant des propos inacceptables sur les
étrangers ne fait pas de moi un fasciste pour la cause, pas plus que
le prétendu « végétarisme » du Führer.
Rappelons
pour terminer que le véganisme (ou le végétarisme dans une moindre
mesure) est un acte moral ; mais ce n'est pas parce qu'on pose
cet acte moral dans la vie de tous les jours qu'on est soi-même un
être parfait, irréprochable à tout point de vue. Un végane fait
quelque chose de bien quand il s'abstient de consommer des produits
animaux, mais il peut très bien continuer à tromper sa femme, à
boire plus que de raison, à être pingre, avare et égoïste... Le
véganisme en soi n'est pas une preuve de sainteté. Par ailleurs, le
véganisme peut continuer à avoir des idées politiques regrettables
et des préjugés racistes et violents. Certes, le véganisme inscrit
en nous un courant de paix et de non-violence, mais un effort est
encore à fournir pour développer un pacifisme réel et de la
douceur dans les rapports sociaux.
1 Charles
Patterson, Un éternel Treblinka, éd. Calmmann-Lévy, Paris,
2008, pp. 188-189. Patterson cite à l'appui de ses dire l'ouvrage
de Fritz Redlich, Hitler : Diagnosis of a Destructive
Prophet, New-York, Oxford University Press, 1999, ainsi que
celui de Dione Lucas, The Gourmet Cooking School Cookbook,
New-York, Bernard Geis Associates, 1964, p. 89.
2 Charles
Patterson, Un éternel Treblinka, éd. Calmmann-Lévy, Paris,
2008, pp. 188. Patterson s'appuie sur Robert G. L. Waite, The
psychopathic god Adolf Hitler, New-York, Basic Books, 1977.
3 Janet
Barkas, The vegetable passion, Routledge & Kegan Paul, 1975,
cité dans : André Méry, « Hitler
était-il végétarien ? »
d'André Méry, Association Végétarienne de France, p. 10.
4 Robert
Payne, The life and death of Adolf Hitler, Praeger, New-York,
1973, p. 346, cité dans Charles Patterson, Un éternel
Treblinka, op. cit. pp. 189-190.
5 Charles
Patterson, Un éternel Treblinka, op. cit. p. 189.
Evgueni Khaldei, Le Drapeau rouge sur le Reichstag, Berlin, 2 mai 1945 |
Voir les textes qui abordent les autres mauvaises justifications :
- 1ère justification : les humains sont plus intelligents que les animaux.
- 2ème justification : les animaux ne ressentent pas la douleur.
- 3ème justification : la conscience des plantes.
- 4ème justification : la priorité aux humains
Voir tous les articles et les essais du "Reflet de la lune" autour du végétarisme et du véganisme ici.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire