Traverse-la, mais n'y établis pas ta demeure.
Brouillard de novembre, de Kai Ziehl |
Cette sentence est généralement attribuée à Sainte-Catherine de Sienne (1347-1380). Elle nous rappelle le caractère transitoire et fugace de notre vie. La vie court inexorablement vers sa fin. Cette phrase nous rappelle notre caractère mortel et nous enjoint à adopter une attitude vie en adéquation avec lui : si nous allons tôt ou tard mourir, rien ne sert de s'établir dans la vie comme si elle était éternelle. Il faut sans cesse nous rappeler que nous sommes des nomades dans l'existence. Le Bouddha ne fait pas autre chose quand il rappelle le caractère fragile et impermanent de la vie et qu'il nous cesse à méditer sur la mort inévitable et à accepter cette mort.
Mais cette sentence comporte également un élément encourageant et enthousiasmant: la vie est un pont, un passage vers autre chose. On peut aussi changer son point de vue sur la vie : cesser de voir que la réussite matérielle et financière comme la seule chose qui compte, mais voir que c'est l'occasion rêvée de prêter attention à ce qui transcende notre existence et à ce qui nous relie fondamentalement aux autres, ce sentiment d'interdépendance entre tous les êtres qui nous pousse à la compassion et à la bienveillance.
Autres citations sur l'impermanence et la mort :
- nonchalant de la mort comme de son jardin
- l'homme, l’Éternité et son passage dans le temps
- A la santé, V.
- tels les oiseaux qui s'assemblent
Voir toutes les citations du "Reflet de la Lune" ici.- A la santé, V.
- tels les oiseaux qui s'assemblent
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire