Depuis
toujours je suis resté à méditer
Sur
la Montagne Froide
Et
ainsi s'écoulèrent une trentaine d'années.
Hier
des amis chers vinrent me visiter,
Plus
de la moitié sont aux Sources Jaunes.
Peu
à peu tout s'efface et la bougie s'éteint.
La
rivière suit son cours et disparaît au loin.
Ce
matin je regarde mon ombre solitaire
Et
malgré moi deux larmes descendent
sur
mes joues.
Hanshan
(寒山,
VIIème - VIIIème siècle)