Un nomade de la raison
sur les chemins d’Élis à Taxila
8ème partie
8ème partie
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Pyrrhon d’Elis, sa vie
On
se souvient que Platon a dit de Diogène que c’était « Socrate
devenu fou ». On pourrait pareillement voir en Pyrrhon un
Socrate
extravagant1.
Victor Brochard explique : « On
pourrait trouver d’assez frappantes analogies entre Pyrrhon et
Socrate. (…) Et nous verrons que Pyrrhon, comme Socrate, s’est
proposé avant tout de trouver le secret du bonheur. Comme lui, il
renonce à la science théorique pour tourner toutes les
préoccupations du côté de la vie pratique. Comme lui aussi, il
prêche l’exemple, et fait plus impressions sur ses disciples par
sa conduite que par ses discours2
». Cependant, là où Socrate s’inscrit dans la logique de la
Cité, vivant comme un citoyen à plein titre d’Athènes et jouant
un rôle dans les murs de celle-ci, Pyrrhon vit en marge de cette
Cité, préférant le silence de la nature et s’abstenant de jouer
un rôle d’influence dans la Cité.
Rentré
en Grèce vers 322 avant notre ère, Pyrrhon eut une vie fort calme,
très retiré de l’agitation de la Cité, ne se souciant aucunement
d’argent et de biens matériels, s’occupant de sa ferme avec sa
sœur Philista. Pyrrhon a fondé en cette cité d’Elis son école
philosophique, même si tout porte à croire que ce n’était pas un
centre d’enseignement très structuré comme pouvait être
l’Académie de Platon ou le Lycée d’Aristote. Cela devait plutôt
ressembler à un centre informel de discussion et d’échanges. La
volonté de fonder une école pérenne préoccupait peu Pyrrhon. Ce
qui a surtout frappé ses contemporains, c’est sa grande dignité
morale. Il était tellement apprécié que ses concitoyens d’Elis
le nommèrent grand-prêtre de leur Cité3 !
Destin étrange pour un philosophe sceptique !
Quelqu’un
pour qui le « croire » est une activité éminemment
douteuse et contraire à ses propres principes peut-il briguer un
ministère religieux ? La religion est le domaine de la foi et
de la conviction. Peut-on laisser entrer le loup sceptique dans la
bergerie des âmes pieuses et dévotes ? Cela semble étrange
pour le moins. Mais peut-être peut-on trouver des explications
convaincantes à ce mystère ? Pyrrhon avait une conduite morale
particulièrement stricte et rigoureuse selon de nombreux
témoignages. Il semble que les Grecs ont surtout retenu de lui cette
droiture plus qu’ils ont retenu ses doctrines philosophiques que
Pyrrhon, par ailleurs, ne se souciait pas trop de répandre.
Quand
Cicéron évoque Pyrrhon, il évoque toujours sa rigueur morale, son
indifférence qu’il assimile à une indifférence stoïcienne ;
Cicéron l’associe d’ailleurs presque toujours à Ariston, un
philosophe stoïcien pour qui l’éthique était la partie la plus
importante de la philosophie, voire la seule qui mérite un intérêt
soutenu4.
Le mérite personnel de Pyrrhon est un premier élément qui explique
pourquoi on lui attribué ce titre. Un deuxième élément est
qu’après tout, les croyances personnelles ne regarde que soi et sa
conscience ; du moment que l’on respecte les rituels et les
conventions religieuses, pourquoi ne pourrait-on pas être prêtre,
voire grand-prêtre ?
Une histoire juive raconte que deux
rabbins discutent toute la nuit à propos de Dieu et arrivent à la
conclusion que Dieu n’existe pas. Sur ce constat, ils vont tous les
deux se coucher. Le lendemain matin, l’un des deux rabbins se lève
et cherche son ami dans la maison. Il ne le trouve pas ; il va
alors dans le jardin, et à sa grande stupéfaction, le second rabbin
est en train de réciter le « Shéma Israël…. », la
prière rituelle du matin. L’autre lui demande alors :
« - Mais qu’est-ce que tu
fais ?
- Tu le vois bien, je fais ma prière
rituelle du matin.
- Mais on était parvenu à la
conclusion que Dieu n’existe pas. Tu as déjà oublié ?
Pourquoi fais-tu ta prière rituelle si Dieu n’existe pas ? »
Et l’autre de lui répondre :
« Mais qu’est-ce Dieu vient faire là-dedans ? »
L’important
dans le judaïsme, c’est le respect de la Loi et la fidélité à
la tradition talmudique. Dans la religion grecque, les dieux doivent
être respectés surtout dans la mesure où ils sont les garants de
la pérennité de la Cité. L’éternité des dieux déteint sur le
devenir de la Cité : elle lui confère si pas l’éternité
(de la même façon que l’on a plus tard surnommé Rome comme « la
ville éternelle »), au moins une certaine permanence et une
prospérité durable.
La Cité dans l’imaginaire grec est ce qui
subsiste à l’individu. Les hommes vivent et meurent, mais la Cité
demeure. Le rôle de la Cité est d’accueillir les générations
futures et de rassurer l’homme de maintenant sur le fait que sa
descendance sera défendue et protégée au sein des murs de la Cité
comme lui l’a été durant son enfance. « L’athéisme
qui suscitait l’hostilité de la foule, le mauvais renom et les
procès d’impiété, était l’athéisme civique. En effet, douter
des dieux protecteurs de la cité, c’était d’une certaine façon
douter de la cité elle-même, de son être, de son droit, de son
destin, l’ébranler dans ses plus profondes fondations qui étaient
spirituelles5 ».
Platon, dans le préambule du livre X des Lois,
écrit que la croyance aux dieux est le fondement de la Cité. Le
procès de Socrate avait pour chef d’accusation : « Socrate
est coupable de ne pas reconnaître les dieux que reconnaît la Cité,
d’introduire de nouveaux dieux et de corrompre la jeunesse6 ».
Or lui-même se défend de cela très fermement. Il est très
vraisemblable d’ailleurs que Socrate était un homme très pieux :
il se dit attaché par le dieu Apollon à la Cité, c’est pourquoi
il ne peut la quitter, même pour échapper à la ciguë et à la
mort. Quand il parle de l’amour dans le Banquet, il ne fait que
mentionner les paroles de Diotime de Mantinée, l’oracle de Delphes
où on adorait précisément Apollon, et il explique que son démon
intérieur lui interdit toujours d’accomplir des actions immorales.
Mais voilà, sa piété et sa foi n’entre pas ou n’entre plus à
ce moment troublé de l’histoire d’Athènes en concordance avec
la piété de la Cité qui consiste surtout dans l’observance des
rites, des coutumes et des processions. Sa piété est une piété
très individuelle, c’est la volonté prise par lui-même et
personne d’autre de respecter la « loi morale » qui
était dans son cœur pour adopter le langage d’Emmanuel Kant
(entendez dans le vocabulaire socratique son fameux démon). La piété
populaire pratiquée à Athènes comme dans les autres cités
grecques était d’abord une piété collective qui faisait
communier chacun dans l’idéal de la prospérité et de la
perpétuation de la Cité. C’est sur ce point que Socrate a dérogé
à la piété selon ses accusateurs. C’est pourquoi les Athéniens
ont assimilé la philosophie de Socrate à l’athéisme d’Anaxagore
de Clazomènes et qu’il fut condamné à ce titre.
Il faut distinguer l’athéisme de
croyance de l’athéisme civique. L’athéisme civique était un
athéisme de comportement qui suscitait le blâme et la réprobation
des braves gens de la Cité. L’athéisme de croyance, lui, était
possible ; et on le rencontre chez nombre de contemporains de
Pyrrhon. On peut dès lors supposer que Pyrrhon, sans avoir une
croyance très enracinée dans le culte pour lequel il officiait,
respectait suffisamment les rituels et les cérémonies pour avoir
été apte à devenir grand-prêtre d’Elis. Et cela correspondrait
tout à fait avec la doctrine sceptique : le scepticisme prône
le respect des conventions sociales, des us et des coutumes puisqu’on
n’est pas en mesure de savoir ce qui est juste ou injuste. La
souplesse morale de Pyrrhon l’aurait donc entraîné à être
grand-prêtre, à faire ce que le culte requérait de lui avec une
grande docilité (et peut-être un amusement ironique) même si, au
fond de lui-même, il était complètement détaché de ce genre de
célébrations dont bien des aspects devaient lui apparaître comme
des superstitions.
Marcel
Conche émet donc l’hypothèse de l’athéisme de Pyrrhon.
« Pyrrhon
ne croyait certainement pas aux dieux de la cité : il ne
pouvait pas, surtout après son voyage d’Asie, ne pas être
persuadé des dieux comme de tout le reste7 ».
L’athéisme de Pyrrhon n’était seulement de croyance, mais
aussi ce qu’il appelle un « athéisme notionnel ».
C’est une forme d’athéisme où on ne se forge même plus une
conception du divin contre laquelle on devrait s’opposer. « Le
pyrrhonien refuse le jugement qui creuse l’apparence. L’apparence
n’est pas « représentation ». Il faut s’en tenir à
elle, ne lui donner aucune profondeur. Les choses perdent leur
dimension ontologique, et la notion d’être ou de divin s’évanouit.
(…) Si donc le pyrrhonisme signifie comme l’extinction du divin,
l’évanouissement de la notion, on peut dire que Pyrrhon, par le
fait qu’il ne nie même
pas
Dieu, va d’une certaine façon plus loin que l’athéisme8 ».
Si tout se résorbe en dans la sphère d’apparences, les apparences
des dieux sont elles-mêmes privées d’un fondement ontologique. Or
les dieux dans la religion grecque, mais aussi dans l’effort
rationnel de la philosophie antique, représente l’existence dans
son sens le plus fort : une entité stable, claire et lumineuse,
éternelle, qui est donc toujours là, là les étants sublunaires
sont voués à la précarité et à la disparité. Si tout n’est
qu’apparence et que l’apparence ne livre qu’elle-même, qu’elle
n’indique pas derrière son épaule un quelconque Être, alors
l’apparence de dieu n’implique plus le sacré dans sa fonction
primitive de révélation du réel. Les dieux n’existent donc pas ;
et il n’est même pas nécessaire de maudire Dieu ou les dieux ou
de se livrer à des imprécations contre la religion. Critiquer
l’existence de Dieu, ce serait encore conserver la notion de Dieu.
Non, la notion même de dieu ou de divin a perdu sa consistance et
son sens : on assiste donc à « l’extinction
du divin, l’évanouissement de la notion ».
L’athéisme de Pyrrhon serait un athéisme plus fondamental que les
deux propositions métaphysiques : « Dieu existe »
ou « Dieu n’existe pas ».
Par
ailleurs, Marcel Conche fait remarquer que Pyrrhon est presque le
contemporain d’Evhémère de Messène, l’auteur de L’Inscription
Sacrée.
Evhémère était en fait convaincu que les dieux n’étaient rien
d’autre que des hommes puissants qui s’attribuèrent eux-mêmes
la divinité pour conforter leur pouvoir auprès des gens du peuple
grâce à une aura de majesté divine : « Lorsque
l’humanité vivait sans règles, ceux qui l’emportaient sur les
autres en force et en intelligence au point que tous les hommes
vivaient sous leur commandements, dans le but d’obtenir pour
eux-mêmes davantage d’admiration et de vénération,
s’attribuèrent une sorte d’autorité surhumaine et divine, et,
en conséquence, furent considérés par la foule comme des dieux9 ».
Il faut dire qu’Evhémère de Messène fut le contemporain de
l’apothéose
d’Alexandre le Grand, c’est-à-dire la divinisation d’Alexandre
en tant que fils d’Ammon-Zeus par l’oracle de l’oasis de Siwah
(dans l’actuelle Libye), divinisation qui suscita tant de
grincements de dents de la part des compagnons grecs et macédoniens
d’Alexandre. Forte était donc la tentation de voir en chaque dieu
une apothéose, le passage de l’humanité réelle à une divinité
fictive. Pyrrhon, ayant fréquenté Alexandre et ses troupes, devait
partager les désillusions des Grecs de son temps, et peut-être
n’était pas très éloigné de l’irréligiosité d’Evhémère.
Il
me semble néanmoins que les convictions religieuses de Pyrrhon ne
sont pas si claires : je pense que Pyrrhon s’en tenait à ce
propos comme à propos de toute autre chose au « ou
mallon », le « pas plus ceci que cela ». Les dieux
n’existent pas plus qu’ils n’existent pas. On ne saurait dire
leur existence ou leur inexistence. Je concède à Marcel Conche que
Pyrrhon procède à un mouvement éminemment subversif du point de
vue religieux qui est le fait que l’on ne peut pas fonder les dieux
comme les garants d’une conduite morale ou comme un repère
métaphysique, éternel et lumineux dans ce monde obscur. En ce sens,
cela se rapproche d’un « athéisme notionnel ».
Mais
peut-être Pyrrhon n’était-il pas insensible au sacré, même si
ce sacré n’avait pas le caractère de certitude et de
manifestation du réel qui structure le monde tel qu’on lui prête
habituellement. Un sacré indéfinissable et qu’on ne peut
localiser, je veux dire par là, qui ne se trouve pas à un endroit
précis communément considéré comme sacré (un temple, un
sanctuaire, un oracle, un lieu de pèlerinage). Ce sacré est donc
une forme de mystère.
Marcel Conche pourrait répliquer que s’il y
a mystère, il y a dès lors quelque chose de caché derrière
l’apparence, qui donne le véritable sens de cette apparence à qui
sait décrypter le mystère. Mais pas nécessairement, je veux parler
d’un mystère qui se manifeste comme un frémissement léger et
subtil dans la nature, un frémissement qui est impliqué lui-même
dans l’apparence, et qui n’est donc pas derrière l’apparence.
Ce frémissement dans l’apparence est tellement subtil que la
plupart des gens y sont complètement insensibles et qu’ils n’y
prêtent aucune attention. Mais pour qui aime le silence, pour qui
aime contempler la nature, alors ce mystère peut-être se rend
perceptible aux franges de la perception.
Par ailleurs, que les dieux soient liés
à l’Être et à l’éternité, qu’ils aient une puissance
ontologique forte, une prégnance sacrée qui garantit l’existence
du monde, cette idée est contestée dans le bouddhisme. Le Bouddha
ne renie pas les dieux védiques ; ceux-ci apparaissent même
fréquemment dans les soutras bouddhiques pour s’entretenir avec le
Bouddha ou le saluer quand il a atteint l’Éveil à Bodh-Gaya ou
quand celui-ci a donné son premier enseignement à Sarnath dans la
banlieue de Bénarès. Le Bouddha enjoint même à ses disciples de
les respecter, mais néanmoins sans les adorer aveuglément. Les
dieux sont des êtres puissants et intelligents, mais ils ne sont pas
éternels et tout-puissants. Ils ne sont pas l’absolu. Comme tous
les êtres dans l’univers, ils sont voués à renaître après leur
mort. Dans ce schéma de pensée, les dieux peuvent avoir une
apparence sans que cette apparence renvoie systématiquement à un
Être transcendant caché derrière elle. Les dieux ainsi conçus
comme puissance de la nature résistent à cet « athéisme
notionnel » parce que les dieux ont déjà perdu ce qui faisait
leur privilège divin habituel : l’éternité et la
perfection.
Mais
pour en revenir à Pyrrhon et sa fonction de grand-prêtre, je vois
une troisième explication à son étonnant « sacerdoce ».
Le temple dont Pyrrhon était le grand-prêtre était consacré à
Hadès, le dieu des morts qui règne dans les Enfers. « La
présence d’une enceinte et d’un temple consacrés à Hadès (où
le prêtre n’entrait qu’une fois l’an) était alors une
particularité d’Elis : « Les Eléens sont les seuls à
ma connaissance qui rendent un culte à Hadès » dit Pausanias.
Les Eléens se sentent les obligés d’Hadès : n’avait-il
pas été jadis leur protecteur contre Héraclès ? Mais cela ne
signifiaient pas qu’ils l’aimaient : on n’aimait pas
« l’horrible Hadès » (Iliade, V, 395) – que, par
crainte même de son nom, l’on appelait Pluton. (…) Ensuite, il
est le dieu qui, du fond des Enfers, non pas ne sait rien, mais,
d’ordinaire, attendant son heure, ne veut rien savoir de ce qui se
passe ici-bas (ici-haut), et si l’on peut dire, s’en lave les
mains : par exemple, alors que les dieux vont se battre en
Troade, il reste chez lui sous la terre (Iliade, XX, 61-65), ne
prenant parti des Grecs ou des Troyens, ni pour les uns ni pour les
autres, dans une indifférence « pyrrhonienne ». Enfin,
il est le dieu de la mort – et l’on verra que la méditation
pyrrhonienne est une méditation de la mort10 ».
Personne n’aime penser à la mort ; c’est un sujet que l’on
préfère d’ordinaire laisser de côté. On peut dès lors supposer
que l’on ne se pressait pas trop au portillon pour devenir
grand-prêtre d’Hadès à Elis. Or il se trouvait un personnage un
peu excentrique répondant au nom de Pyrrhon qui évoquait souvent la
mort. On sait que Pyrrhon citait fréquemment les vers d’Homère :
« Telle
la race des feuilles, telle la race des hommes11
».
J’ai déjà aussi cité le témoignage d’Epictète :
« Pyrrhon
disait qu’il n’y a point de différence entre vivre et être
mort ».
Pyrrhon a toujours été hanté par le caractère évanescent et
fragile de la vie sur Terre.
Au final, Pyrrhon devait être quelqu’un
d’assez coutumier de la mort, surtout après sa fréquentation des
gymnosophistes. « Le
fait est que Clitarque dans son douzième livre dit que les
gymnosophistes vont jusqu’à mépriser la mort »
nous dit Diogène Laërce12.
Et effectivement, on trouve, notamment dans le bouddhisme, des
exercices de méditation qui consiste en l’acceptation sereine de
la mort. Son attitude étrange et atypique a du aussi renforcer le
sentiment des Eléens qu’il n’était pas vraiment de ce monde, un
peu comme les shaman ou les sorciers qui se distinguent par leur
comportement étrange et incompréhensible. Par ailleurs, comme il
n’était pas dogmatique et engoncé dans des préceptes et des
fixations superstitieuses, il ne devait pas être trop moraliste
envers autrui. Ce que ses concitoyens devaient apprécier. En tous
cas, Pyrrhon fut très apprécié à Elis puisqu’on y vota une
exemption d’impôt en faveur des philosophes et qu’on dressa une
statue à son effigie après sa mort.
Pour lire les autres parties d'un Nomade la Raison, voir le sommaire.
1
L’expression
est de Pierre Hadot dans « Qu’est-ce
que la philosophie antique ? »,
Gallimard, Paris, 1995, p. 174.
2
Victor Brochard, « Les
sceptiques grecs »,
Librairie
Générale Française/Livre de poche, Paris, 2002, livre 1, chap.
II, p. 63.
3
Diogène
Laërce, « Vies
et doctrines des philosophes illustres »,
op. cit., IX, 64.
4
Victor
BROCHARD, « Les
sceptiques grecs »,
op. cit., livre 1, chap. III/III, p. 74.
5
Marcel
Conche, « Pyrrhon
ou l’apparence »,
op. cit., chap. XIII, p. 187.
6
Platon,
« L’apologie
de Socrate »,
24b. Diogène Laërce, op.
cit.,
II, 40.
7
Marcel
Conche, op.
cit.,
chap. XIII, p. 190.
8
Marcel Conche, ibid.,
chap. XIII, pp. 181-182.
9
Sextus
Empiricus, « Contre
les mathématiciens »
(IX, 17), cité dans Marcel CONCHE, « Pyrrhon
ou l’apparence »,
PUF, Paris, 1997 (2e
édition), p. 198.
10
Marcel
Conche, op.
cit.,
chap. I, p. 17.
11
Diogène
Laërce, op.
cit.,
IX, 73.
12
Diogène Laërce, ibid.,
I, 6.
Vue sur le théâtre antique d'Elis |
Concernant Pyrrhon, voir également :
Voir aussi :
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