Jīvaka
était un médecin proche du Bouddha. Il a eu l'occasion de prodiguer
ses soins. À plusieurs reprises, il a l'occasion de dialoguer à
propos du Dharma. Dans ce soûtra, Jīvaka interpelle le Bienheureux
sur la question du végétarisme. Les moines pratiquaient la
non-violence. Or dans la pensée indienne, être non-violent implique
de ne pas blesser non plus les animaux, ni les tuer évidemment. Or
un des meilleurs moyens de s'abstenir de tuer les animaux est
évidemment de ne pas les manger. Beaucoup d'ascètes de l'époque du
Bouddha étaient donc strictement végétariens. Les plus célèbres
et qui existent encore de nos jours étaient les jaïns qui mettent
le principe de non-violence au centre de leur doctrine philosophique.
Les laïcs jaïns sont normalement végétariens, et les moines sont
même végétaliens. On pourrait s'attendre à ce que les moines
disciples du Bouddha fassent de même vu que le premier précepte
éthique des bouddhistes est de ne pas tuer les autres sensibles,
mais ils arrivaient que les moines bouddhistes mangent de la viande.
Jīvaka s'en inquiètent donc auprès du Bouddha : « Vénérable,
voici ce que j’ai entendu : « On tue des êtres vivants
pour nourrir l’ascète Gotama[1],
qui mange délibérément de la chair d’animaux tués pour lui ».
Vénérable, ceux qui s’expriment ainsi disent-ils vrai ? »
Le
Bienheureux nie que cela soit vrai. Certes, il peut arriver que les
moines mangent de la viande. Mais ce n'est pas délibérément et les
animaux qui constituent cette viande n'ont pas étés tués pour le Bouddha
ou pour un moine. Le fait de manger de la viande est possible
seulement dans trois cas que l'on a appelé « les trois
puretés ». Pour moi, il conviendrait plutôt de les appeler
« les 3 manques d'impuretés ». Ces trois cas sont les
suivants :
- quand le moine bouddhiste n'a pas vu que la viande a été préparée à son intention,
- quand le moine bouddhiste n'a pas entendu que la viande a été préparée à son intention,
- quand le moine bouddhiste ne peut pas savoir, ne peut pas se douter que la viande a été préparée à son intention.
S'il
voit que la viande a été préparée à sont intention, il doit
refuser d'en manger. S'il entend que la viande a été préparée à
son intention, il doit même la refuser. Et pareillement, s'il peut
savoir ou peut se douter que cette viande a été préparée à son
intention. Cela peut paraître assez confus comme principe de vie,
mais il faut se rappeler un point important de la discipline des
moines bouddhistes : ces moines ont pour règle de vie de
toujours mendier leur nourriture. Ils ne travaillent pas les champs
pour se procurer leur nourriture et ne gagnent pas non plus d'argent
qui leur permettrait d'acheter leur propre nourriture. Un moine part
tous les jours en quête de sa nourriture en passant près des
habitations avec son bol à aumône et il prend la nourriture que les
gens veulent bien lui donner, sans discuter du menu ou du plat qu'il
voudrait bien avoir. Il mange ce qu'on lui donne, que ce soit bon ou
mauvais, que ce soit nourrissant ou pas, que ce soit à son goût ou
pas.
Le
Bouddha explique dans le « Soûtra à Jīvaka »
ce mode de vie : « Considère,
Jîvaka, un moine (bhikkhu) qui dépend pour sa subsistance du bon
vouloir d’un village ou d’une ville. Il rayonne de toute sa
personne un esprit de bienveillance, de compassion, de joie pleine de
sympathie, et d’équanimité. Il répand tout autour de lui, une
bienveillance, une compassion, une joie pleine de sympathie et une
équanimité, incommensurables ; et il est sans agressivité et
sans hostilité à l’égard de quoi que ce soit.
Alors
quelqu’un vient et l’invite à partager un repas. Le moine
accepte si cela lui convient. Aussi, à l’aurore, il s’habille et
prend son bol, va à la maison de son hôte et s’assied sur la
chaise qu’on lui présente. Puis son hôte lui offre un bon repas.
Le moine n’a pas à penser : « Cette nourriture est
délicieuse, j’espère que cette personne continuera à me servir
dans le futur de tels repas ! » Non, il ne pense pas
ainsi. Il mange cette nourriture offerte sans la désirer au point
d’en devenir dépendant ».
Le
moine prend ce qu'on lui donne. Il n'a pas de désir pour une bonne
nourriture et surtout, il n' a pas de jugement pour son donateur. Il
ne juge pas positivement son donateur parce qu'il lui a servi une
bonne nourriture végane et il ne juge pas négativement un autre
donateur qui lui servirait un plat de viande au goût infect. Non, le
moine ne juge pas car il cultive sans relâche l'amour bienveillant,
la compassion, la joie et l'équanimité. Il baigne dans cet amour
bienveillant, cette compassion, cette joie et cette équanimité. Il
prend ce qu'on lui donne et vit dans l'acceptation des autres même
si les autres ne sont pas parfaits sur un plan moral et qu'ils lui
servent un plat de viande.
Le
Bouddha ne nie pas que tuer des animaux pour se sustenter soit un
acte mauvais et négatif. Comme le dit le Bouddha : « Jîvaka,
si quelqu’un tue un être vivant pour le Tathâgata ou son
disciple, on peut dire qu’il a commis du mal par cinq fois.
Premièrement,
dans la pensée même de capturer un être vivant.
Deuxièmement,
du fait que cet être vivant ressent peur et souffrance lorsqu’il
est capturé ou mené à sa mort.
Troisièmement,
par la pensée même de tuer.
Quatrièmement,
du fait que cet être vivant ressent peur et souffrance pendant qu’on
le tue.
Et
cinquièmement, du fait même de fournir au Tathâgata ou à son
disciple une nourriture qui ne devrait pas leur être destinée.
Ainsi,
quiconque tue un être vivant pour en offrir la viande au Tathâgata
ou à son disciple commet du mal selon ces quatre aspects, et en plus
selon ce cinquième aspect. »
Quelqu'un
qui donne de la nourriture au Tathâgata (terme honorifique désignant
le Bouddha et signifiant littéralement : Ainsi-Allé) ou à un
moine bouddhique commet 4 fois le mal par rapport à la sensibilité
de l'animal : l'animal ressent de la peur et de la terreur lors
de sa capture ou quand il est emmené vers l'abattoir, et a
fortiori quand on le tue effectivement, quand on conçoit le
projet malveillant de le capturer et de lui prendre sa vie. En plus,
on commet une cinquième fois le mal quand on donne cette nourriture
issue d'un meurtre au Bouddha et à ses disciples.
Que
peut-on en conclure ? Un laïc bouddhiste averti qui choisit ce
qu'il va manger devrait le plus tôt possible orienter son
alimentation vers le végétarisme ou encore mieux vers le véganisme,
car le véganisme est le mode d'alimentation qui engendre le moins de
souffrance pour les animaux. Et s'il rencontre des moines bouddhistes
qui vivent selon l'ancienne règle monastique qui consiste à mendier
sa nourriture, il devrait d'autant plus veiller à leur servir une
nourriture végétale qui n'est pas le fruit d'un meurtre. Je dis
« qui vivent selon l'ancienne règle monastique qui consiste
à mendier sa nourriture », car, aujourd'hui beaucoup de
moines bouddhistes de par le monde ne suivent pas cette règle de
mendier sa nourriture muni d'un bol à aumône. Les moines tibétains,
japonais ou chinois ne mendient pas leur nourriture. Pour ces moines,
la règle dite des trois puretés ne s'applique donc pas. Ils sont
comme des laïcs qui ont le choix de leur nourriture et, donc pour
eux, il n'y a aucune raison de déroger à la règle de la
non-violence qui veut qu'on s'abstienne de manger les produits d'un
meurtre ou d'une exploitation éhontée qui crée une immense masse
de souffrances pour les animaux. S'ils dépendent de leur monastère
pour leur nourriture, le chef des cuisines devraient veiller à
donner aux moines de son monastère une nourriture au moins
végétarienne et au mieux végane.
*****
Je
sais que cette règle dite « des trois puretés » ne
satisfera pas tout le monde. Elle est, il faut le reconnaître,
sujette à de mauvaises compréhensions et de mauvaises
interprétations. Et cette mauvaise compréhension est parfois, pour
ne pas dire souvent, le fait d'une mauvaise foi où certains
bouddhistes, qu'ils soient moines ou laïcs, utilisent cette règle
dite « des trois puretés » pour justifier leur
consommation de viande ou de poisson. Ils disent que si le boucher
n'a pas tué expressément l'animal pour eux, alors il n'y a aucun
mal à acheter cette viande. La faute morale retombe alors sur le
boucher, et non pas sur le bouddhiste mangeur de cadavre. Très
souvent, les bouchers ou les équarrisseurs sont très mal vus dans
les sociétés bouddhistes, ils sont écartés et marginalisés. Ils
sont ainsi les victimes sociales de la mauvaise conscience bouddhiste
à propos de la viande et du meurtre des animaux. À
la souffrance infligée aux animaux, on ajoute une souffrance à ces
êtres humains du fait d'une exclusion sociale injuste. Du point de
vue bouddhiste, un boucher ou un équarrisseur exerce une profession
peu recommandable puisqu'il vit et gagne son salaire à partir de la
souffrance d'animaux. C'est un moyen d'existence incorrect. Mais
cette souffrance d'animaux n'existerait pas si personne n'achetait de
viande ou de vêtements en cuir. Donc la faute morale repose aussi
sur le consommateur sans qui le métier de boucher ou d'équarrisseur
n'aurait pas de de raison d'être.
La
règle dite « des trois puretés » doit bien être
comprise. Elle s'applique aux moines qui respectent la règle
originelle du code de conduite des moines bouddhistes, à savoir
mendier sa nourriture sans avoir le choix de cette nourriture. Le
moine accepte une nourriture qui ne lui est pas destinée,
probablement les restes non-consommés des repas. Dans cette
optique, le fait de manger de la viande n'occasionne pas plus de
souffrance aux animaux, puisqu'il s'agit de restes qui, autrement,
seraient jetés à la poubelle ou donnés aux chiens. Et si jamais le
moine se rend compte que quelqu'un prépare sciemment de la viande
pour les moines en croyant bien faire, soit qu'il voit ce fait, soit
qu'il l'entend, soit qu'il est en mesure de s'en rendre compte, il
doit refuser cette nourriture carnée en vertu du principe des
« trois puretés ».
Il
est important de se rappeler que cette règle dite des « trois
puretés » a été conçue dans un esprit de bienveillance et
de compassion pour que tout le monde puisse donner aux moines et donc
entrer en contact avec la communauté des moines qui propagent le
Dharma, l'enseignement du Bouddha. La compassion ne consiste pas dans
le fait de vivre avec des gens parfaits, mais dans le fait d'accepter
les gens avec leurs imperfections. Dans ce sens, la règle des
« trois puretés » permet de côtoyer des gens qui n'ont
pas une éthique alimentaire parfaite, mais qui sont prêt à
progresser sur le chemin spirituel de la morale et de la sagesse.
Normalement,
si ce sont des laïcs bouddhistes qui offrent la nourriture aux
moines bouddhistes, ils devraient veiller à leur fournir de la
nourriture complètement végétale, libre de cruauté à l'égard
des animaux. Mais dans un esprit de bienveillance, de compassion, de
joie et d'équanimité, un moine vertueux ne discriminera pas entre
des plats végétaliens offerts par les uns et des plats de viande
offerts par les autres. Discriminer entre ces plats voudraient dire
que les moines ne se libéreraient pas du désir : « je
veux ce plat-là parce qu'il est meilleur ». Non, le moine
accepte ce qu'on lui donne. Il ne juge pas, il ne discrimine pas, il
ne désire pas quelque chose plutôt qu'autre chose. Cet absence de
désir est une porte de la Sagesse qui lui permet d'accéder à
l’Éveil.
Dans
la mesure où on ne tue pas de bêtes pour nourrir le moine et où
celui-ci n'éprouve pas d'appétence de la viande, il se contente
juste d'accepter ce qu'on lui donne, il n'y a pas de faute morale à
consommer cette viande-là dans les conditions précisées dans la
règle dite « des trois puretés ». C'est précisément
pourquoi on parle de trois puretés, parce que, dans ces trois
cas-là, le moine n'est pas entaché par des fautes morales. Mais je
redis que je préférerai qu'on appelle cette règle « trois
absences d'impuretés » pour bien rappeler à la base que
manger de la viande, du poisson et des produits qui ont contribué à
faire souffrir des animaux est une impureté morale. La pratique de
n'accepter de la viande que si on ne voit pas que celle-ci a été
préparée à notre intention, qu'on ne l'entend pas et qu'on n'est
pas en mesure de le savoir permet de s'assurer que l'on n' a pas
rajouté de la souffrance envers les animaux : il s'agit de
viande laissée sur le côté, qui serait jetée de toute façon.
*****
Je
sais que ce principe, même s'il est bien compris, risque de ne pas
être appréciés par un certain nombre de véganes, et notamment les
véganes abolitionnistes. Ceux-ci prônent qu'il faut refuser de
manger de la viande, du poisson, des œufs et du lait même et y
compris dans les cas où cette consommation n'engendrerait pas de
souffrance ou d'exploitation envers les animaux. Par exemple, dans
le cas où un végane recueillerait des poules dans son jardin et que
celle-ci se met à pondre des œufs sans que le végane l'ait désiré
ou poussé à cela ou dans le cas des freegans qui trouveraient de la
viande dans une poubelle. J'ai eu l'occasion de discuter de ces cas
moraux (voir notamment mes articles « L'oeuf et la poule »
et « Le fait symbolique de Gary Francione »).
Le
cas des moines bouddhistes qui vivent dans la règle des « trois
puretés » est très semblable en cela au cas des freegans qui
prennent ce qu'ils trouvent dans les poubelles ou les bennes des
produits périmés des supermarchés. Dans les cas, je ne vois pas de
mal puisque ce genre de consommation n'accroît pas le nombre
d'animaux tués et ne contribue pas à augmenter la souffrance
infligée aux animaux. Le bouddhisme se place dans une éthique
conséquentialiste, c'est-à-dire qu'elle demande d'examiner les
conséquences de ces actes : « Si j'agis de telle manière,
quelles seront les conséquences de cet acte en terme de bonheur ou
de souffrance pour soi-même et autrui ? ». Le bouddhisme
ne se place pas du point de vue des principes moraux intangibles
qu'il faudrait toujours respecter, peu importe si cela a des
conséquences ou non : dire par exemple que manger de la viande
est toujours mal, même la viande n'a pas créé de demande
supplémentaire d'élevage et d'abattage, donc n'aura pas pour
conséquence de créer de la souffrance pour un animal réel quelque
part dans le monde.
L'autre
chose dont parle le Bouddha dans le Jīvaka Sutta est la
nécessité de développer dans sa conscience l'amour bienveillant,
la compassion, la joie et l'équanimité dans sa relation à
l'alimentation. Cela inclut un amour et une compassion envers les
animaux, mais aussi envers les autres êtres humains qui nous
entourent. Ce que peut-être certains véganes abolitionnistes ont
tendance à oublier, eux qui refusent de transiger avec le moindre de
leur principe. Ces véganes abolitionnistes revendiquent la
non-violence comme fondement de leur principe moral, mais se montrent
eux-mêmes extrêmement agressifs et violents dans leurs critiques
acerbes des mangeurs de viande, mais aussi des végétariens et des
véganes qui en pensent pas exactement comme eux. Je pense qu'au
contraire le Bouddha manifeste du fait de sa bienveillance et de
compassion plus de souplesse dans son approche de l'alimentation, ce
qui permet une relation plus apaisée à autrui.
Pour
conclure, je dirai que le Bouddha est clair concernant sa conception
de la consommation de la viande pour les laïcs. Il s'agit sans
l'ombre d'un doute une faute morale pour quatre raisons : la
peur et la souffrance qu'engendre la capture pour l'animal, la peur
et la souffrance qu'engendre également sa mise à mort. Par
ailleurs, il y a une cinquième faute morale à donner de la viande,
du poisson et des produits d'un meurtre d'un animal à un bouddha ou
à un moine bouddhiste car cette nourriture ne leur est pas du tout
appropriée, eu égard aux principes généraux de la non-violence.
Pour
les moines, le principe est certes plus complexe à comprendre parce
que deux principes entrent en concurrence : d'un côté, la
compassion pour tous les êtres sensibles qui devraient nous écarter
de la consommation de la viande et des produits animaux, de l'autre,
l'acceptation de ce qui est, l'absence de désir pour autre chose que
ce qui est, et cette acceptation s'accomplit par rapport à un monde
qui n'est pas idéal, dans laquelle la viande existe. Ce n'est certes
pas le choix du moine de manger de la viande ; mais il vit
entouré des gens pour qui il est normal de cuisiner de la viande et
il n'entretient aucun désir spécifique par rapport à la nourriture
qu'il reçoit (ou qu'il ne reçoit pas d'ailleurs). Par là-même, le
moine peut réaliser l'absence de désir, ce qui est un moyen de se
libérer de la chaîne de la souffrance. C'est donc un important
moyen de réalisation spirituelle dans le Dharma.
Personnellement,
j'adhère à cette conception du Bouddha. Je suis laïc, je choisis
donc mon type d'alimentation. Et j'ai choisi une alimentation végane,
parce que c'est elle qui est le plus à même de minimiser la
souffrance faite aux animaux. Pour autant, si je devenais moine dans
une forme de bouddhisme qui met toujours en pratique la règle
originelle de mendier sa nourriture, comme par exemple au Laos ou en
Thaïlande, j'appliquerai le principe dit des « trois
puretés ». J'apprendrai à ne pas discriminer et à ne pas
juger le contenu de mon assiette (ou plutôt de mon bol) Je ne dis
pas que ce serait facile ! En fait, je me vois très mal manger
de manière équanime des morceaux de viande. Rien que l'idée me
dégoûte me dégoûte complètement! Mais je suppose que cela fait
partie de la discipline d'un moine, et c'est le meilleur moyen
d'avancer rapidement sur le chemin du Dharma.
Voir aussi :
- Végétarisme & inter-être : voir le texte
Développer sa vision de l'interdépendance de tous les phénomènes nous amène à reconsidérer la production et la consommation de la viande.
- Être bouddhiste implique-t-il d’être végétarien ? : voir le texte
Dans son livre « Le bouddhisme, une philosophie du bonheur ? », Philippe Cornu relativise les arguments en faveur du végétarisme et défend la consommation de la viande. Il défend l'utilisation de la viande dans les cérémonies tantriques. L'article est donc une réfutation de ses arguments et la défense du végétarisme et de la bienveillance à l'égard des animaux au sein du Dharma.
- Bouddhisme et végétarisme : voir le texte
Quel est le lien entre le bouddhisme et le végétarisme ? Quels sont les motivations qui poussent un pratiquant bouddhiste à s'abstenir de viande et d'autres produits animaux ? Comment comprendre la règle dite des "trois puretés" qui permet aux moines vivants d'aumônes à manger de la viande dans certaines conditions ? En quoi l'attitude face au végétarisme varie-t-elle entre ces deux doctrines de l'ahimsa que sont le bouddhisme et le jaïnisme ? Quel est le message du Soutra de Jîvaka par rapport à la consommation de la viande ? Comment faut-il interpréter le schisme provoqué par Devadatta ?
Voir tous les articles et les essais du "Reflet de la lune" autour de la philosophie bouddhique ici.
Pagode Shwedagon, Rangoon, Birmanie - photo de Christophe Boisvieux |
Tout être vivants sensibles, à mon avis, devrait être respecté. Par expérience de constater comment un animal ou un oiseau qui réagit de la même façon dont je suis, tuer un être
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