Pages

vendredi 13 novembre 2015

Commentaire au Soûtra de Jīvaka




   
    Jīvaka était un médecin proche du Bouddha. Il a eu l'occasion de prodiguer ses soins. À plusieurs reprises, il a l'occasion de dialoguer à propos du Dharma. Dans ce soûtra, Jīvaka interpelle le Bienheureux sur la question du végétarisme. Les moines pratiquaient la non-violence. Or dans la pensée indienne, être non-violent implique de ne pas blesser non plus les animaux, ni les tuer évidemment. Or un des meilleurs moyens de s'abstenir de tuer les animaux est évidemment de ne pas les manger. Beaucoup d'ascètes de l'époque du Bouddha étaient donc strictement végétariens. Les plus célèbres et qui existent encore de nos jours étaient les jaïns qui mettent le principe de non-violence au centre de leur doctrine philosophique. Les laïcs jaïns sont normalement végétariens, et les moines sont même végétaliens. On pourrait s'attendre à ce que les moines disciples du Bouddha fassent de même vu que le premier précepte éthique des bouddhistes est de ne pas tuer les autres sensibles, mais ils arrivaient que les moines bouddhistes mangent de la viande. Jīvaka s'en inquiètent donc auprès du Bouddha : « Vénérable, voici ce que j’ai entendu : « On tue des êtres vivants pour nourrir l’ascète Gotama[1], qui mange délibérément de la chair d’animaux tués pour lui ». Vénérable, ceux qui s’expriment ainsi disent-ils vrai ? »


     Le Bienheureux nie que cela soit vrai. Certes, il peut arriver que les moines mangent de la viande. Mais ce n'est pas délibérément et les animaux qui constituent cette viande n'ont pas étés tués pour le Bouddha ou pour un moine. Le fait de manger de la viande est possible seulement dans trois cas que l'on a appelé « les trois puretés ». Pour moi, il conviendrait plutôt de les appeler « les 3 manques d'impuretés ». Ces trois cas sont les suivants :
  • quand le moine bouddhiste n'a pas vu que la viande a été préparée à son intention,
  • quand le moine bouddhiste n'a pas entendu que la viande a été préparée à son intention,
  • quand le moine bouddhiste ne peut pas savoir, ne peut pas se douter que la viande a été préparée à son intention.

     S'il voit que la viande a été préparée à sont intention, il doit refuser d'en manger. S'il entend que la viande a été préparée à son intention, il doit même la refuser. Et pareillement, s'il peut savoir ou peut se douter que cette viande a été préparée à son intention. Cela peut paraître assez confus comme principe de vie, mais il faut se rappeler un point important de la discipline des moines bouddhistes : ces moines ont pour règle de vie de toujours mendier leur nourriture. Ils ne travaillent pas les champs pour se procurer leur nourriture et ne gagnent pas non plus d'argent qui leur permettrait d'acheter leur propre nourriture. Un moine part tous les jours en quête de sa nourriture en passant près des habitations avec son bol à aumône et il prend la nourriture que les gens veulent bien lui donner, sans discuter du menu ou du plat qu'il voudrait bien avoir. Il mange ce qu'on lui donne, que ce soit bon ou mauvais, que ce soit nourrissant ou pas, que ce soit à son goût ou pas.

     Le Bouddha explique dans le « Soûtra à Jīvaka » ce mode de vie : « Considère, Jîvaka, un moine (bhikkhu) qui dépend pour sa subsistance du bon vouloir d’un village ou d’une ville. Il rayonne de toute sa personne un esprit de bienveillance, de compassion, de joie pleine de sympathie, et d’équanimité. Il répand tout autour de lui, une bienveillance, une compassion, une joie pleine de sympathie et une équanimité, incommensurables ; et il est sans agressivité et sans hostilité à l’égard de quoi que ce soit.
    Alors quelqu’un vient et l’invite à partager un repas. Le moine accepte si cela lui convient. Aussi, à l’aurore, il s’habille et prend son bol, va à la maison de son hôte et s’assied sur la chaise qu’on lui présente. Puis son hôte lui offre un bon repas. Le moine n’a pas à penser : « Cette nourriture est délicieuse, j’espère que cette personne continuera à me servir dans le futur de tels repas ! » Non, il ne pense pas ainsi. Il mange cette nourriture offerte sans la désirer au point d’en devenir dépendant ».

     Le moine prend ce qu'on lui donne. Il n'a pas de désir pour une bonne nourriture et surtout, il n' a pas de jugement pour son donateur. Il ne juge pas positivement son donateur parce qu'il lui a servi une bonne nourriture végane et il ne juge pas négativement un autre donateur qui lui servirait un plat de viande au goût infect. Non, le moine ne juge pas car il cultive sans relâche l'amour bienveillant, la compassion, la joie et l'équanimité. Il baigne dans cet amour bienveillant, cette compassion, cette joie et cette équanimité. Il prend ce qu'on lui donne et vit dans l'acceptation des autres même si les autres ne sont pas parfaits sur un plan moral et qu'ils lui servent un plat de viande.

    Le Bouddha ne nie pas que tuer des animaux pour se sustenter soit un acte mauvais et négatif. Comme le dit le Bouddha : « Jîvaka, si quelqu’un tue un être vivant pour le Tathâgata ou son disciple, on peut dire qu’il a commis du mal par cinq fois.

Premièrement, dans la pensée même de capturer un être vivant.
Deuxièmement, du fait que cet être vivant ressent peur et souffrance lorsqu’il est capturé ou mené à sa mort.
Troisièmement, par la pensée même de tuer.
Quatrièmement, du fait que cet être vivant ressent peur et souffrance pendant qu’on le tue.
Et cinquièmement, du fait même de fournir au Tathâgata ou à son disciple une nourriture qui ne devrait pas leur être destinée.

    Ainsi, quiconque tue un être vivant pour en offrir la viande au Tathâgata ou à son disciple commet du mal selon ces quatre aspects, et en plus selon ce cinquième aspect. »

     Quelqu'un qui donne de la nourriture au Tathâgata (terme honorifique désignant le Bouddha et signifiant littéralement : Ainsi-Allé) ou à un moine bouddhique commet 4 fois le mal par rapport à la sensibilité de l'animal : l'animal ressent de la peur et de la terreur lors de sa capture ou quand il est emmené vers l'abattoir, et a fortiori quand on le tue effectivement, quand on conçoit le projet malveillant de le capturer et de lui prendre sa vie. En plus, on commet une cinquième fois le mal quand on donne cette nourriture issue d'un meurtre au Bouddha et à ses disciples.

     Que peut-on en conclure ? Un laïc bouddhiste averti qui choisit ce qu'il va manger devrait le plus tôt possible orienter son alimentation vers le végétarisme ou encore mieux vers le véganisme, car le véganisme est le mode d'alimentation qui engendre le moins de souffrance pour les animaux. Et s'il rencontre des moines bouddhistes qui vivent selon l'ancienne règle monastique qui consiste à mendier sa nourriture, il devrait d'autant plus veiller à leur servir une nourriture végétale qui n'est pas le fruit d'un meurtre. Je dis « qui vivent selon l'ancienne règle monastique qui consiste à mendier sa nourriture », car, aujourd'hui beaucoup de moines bouddhistes de par le monde ne suivent pas cette règle de mendier sa nourriture muni d'un bol à aumône. Les moines tibétains, japonais ou chinois ne mendient pas leur nourriture. Pour ces moines, la règle dite des trois puretés ne s'applique donc pas. Ils sont comme des laïcs qui ont le choix de leur nourriture et, donc pour eux, il n'y a aucune raison de déroger à la règle de la non-violence qui veut qu'on s'abstienne de manger les produits d'un meurtre ou d'une exploitation éhontée qui crée une immense masse de souffrances pour les animaux. S'ils dépendent de leur monastère pour leur nourriture, le chef des cuisines devraient veiller à donner aux moines de son monastère une nourriture au moins végétarienne et au mieux végane.


*****


     Je sais que cette règle dite « des trois puretés » ne satisfera pas tout le monde. Elle est, il faut le reconnaître, sujette à de mauvaises compréhensions et de mauvaises interprétations. Et cette mauvaise compréhension est parfois, pour ne pas dire souvent, le fait d'une mauvaise foi où certains bouddhistes, qu'ils soient moines ou laïcs, utilisent cette règle dite « des trois puretés » pour justifier leur consommation de viande ou de poisson. Ils disent que si le boucher n'a pas tué expressément l'animal pour eux, alors il n'y a aucun mal à acheter cette viande. La faute morale retombe alors sur le boucher, et non pas sur le bouddhiste mangeur de cadavre. Très souvent, les bouchers ou les équarrisseurs sont très mal vus dans les sociétés bouddhistes, ils sont écartés et marginalisés. Ils sont ainsi les victimes sociales de la mauvaise conscience bouddhiste à propos de la viande et du meurtre des animaux. À la souffrance infligée aux animaux, on ajoute une souffrance à ces êtres humains du fait d'une exclusion sociale injuste. Du point de vue bouddhiste, un boucher ou un équarrisseur exerce une profession peu recommandable puisqu'il vit et gagne son salaire à partir de la souffrance d'animaux. C'est un moyen d'existence incorrect. Mais cette souffrance d'animaux n'existerait pas si personne n'achetait de viande ou de vêtements en cuir. Donc la faute morale repose aussi sur le consommateur sans qui le métier de boucher ou d'équarrisseur n'aurait pas de de raison d'être.

     La règle dite « des trois puretés » doit bien être comprise. Elle s'applique aux moines qui respectent la règle originelle du code de conduite des moines bouddhistes, à savoir mendier sa nourriture sans avoir le choix de cette nourriture. Le moine accepte une nourriture qui ne lui est pas destinée, probablement les restes non-consommés des repas. Dans cette optique, le fait de manger de la viande n'occasionne pas plus de souffrance aux animaux, puisqu'il s'agit de restes qui, autrement, seraient jetés à la poubelle ou donnés aux chiens. Et si jamais le moine se rend compte que quelqu'un prépare sciemment de la viande pour les moines en croyant bien faire, soit qu'il voit ce fait, soit qu'il l'entend, soit qu'il est en mesure de s'en rendre compte, il doit refuser cette nourriture carnée en vertu du principe des « trois puretés ».

      Il est important de se rappeler que cette règle dite des « trois puretés » a été conçue dans un esprit de bienveillance et de compassion pour que tout le monde puisse donner aux moines et donc entrer en contact avec la communauté des moines qui propagent le Dharma, l'enseignement du Bouddha. La compassion ne consiste pas dans le fait de vivre avec des gens parfaits, mais dans le fait d'accepter les gens avec leurs imperfections. Dans ce sens, la règle des « trois puretés » permet de côtoyer des gens qui n'ont pas une éthique alimentaire parfaite, mais qui sont prêt à progresser sur le chemin spirituel de la morale et de la sagesse.

     Normalement, si ce sont des laïcs bouddhistes qui offrent la nourriture aux moines bouddhistes, ils devraient veiller à leur fournir de la nourriture complètement végétale, libre de cruauté à l'égard des animaux. Mais dans un esprit de bienveillance, de compassion, de joie et d'équanimité, un moine vertueux ne discriminera pas entre des plats végétaliens offerts par les uns et des plats de viande offerts par les autres. Discriminer entre ces plats voudraient dire que les moines ne se libéreraient pas du désir : «  je veux ce plat-là parce qu'il est meilleur ». Non, le moine accepte ce qu'on lui donne. Il ne juge pas, il ne discrimine pas, il ne désire pas quelque chose plutôt qu'autre chose. Cet absence de désir est une porte de la Sagesse qui lui permet d'accéder à l’Éveil.

     Dans la mesure où on ne tue pas de bêtes pour nourrir le moine et où celui-ci n'éprouve pas d'appétence de la viande, il se contente juste d'accepter ce qu'on lui donne, il n'y a pas de faute morale à consommer cette viande-là dans les conditions précisées dans la règle dite « des trois puretés ». C'est précisément pourquoi on parle de trois puretés, parce que, dans ces trois cas-là, le moine n'est pas entaché par des fautes morales. Mais je redis que je préférerai qu'on appelle cette règle « trois absences d'impuretés » pour bien rappeler à la base que manger de la viande, du poisson et des produits qui ont contribué à faire souffrir des animaux est une impureté morale. La pratique de n'accepter de la viande que si on ne voit pas que celle-ci a été préparée à notre intention, qu'on ne l'entend pas et qu'on n'est pas en mesure de le savoir permet de s'assurer que l'on n' a pas rajouté de la souffrance envers les animaux : il s'agit de viande laissée sur le côté, qui serait jetée de toute façon.


*****

     Je sais que ce principe, même s'il est bien compris, risque de ne pas être appréciés par un certain nombre de véganes, et notamment les véganes abolitionnistes. Ceux-ci prônent qu'il faut refuser de manger de la viande, du poisson, des œufs et du lait même et y compris dans les cas où cette consommation n'engendrerait pas de souffrance ou d'exploitation envers les animaux. Par exemple, dans le cas où un végane recueillerait des poules dans son jardin et que celle-ci se met à pondre des œufs sans que le végane l'ait désiré ou poussé à cela ou dans le cas des freegans qui trouveraient de la viande dans une poubelle. J'ai eu l'occasion de discuter de ces cas moraux (voir notamment mes articles « L'oeuf et la poule » et « Le fait symbolique de Gary Francione »).

     Le cas des moines bouddhistes qui vivent dans la règle des « trois puretés » est très semblable en cela au cas des freegans qui prennent ce qu'ils trouvent dans les poubelles ou les bennes des produits périmés des supermarchés. Dans les cas, je ne vois pas de mal puisque ce genre de consommation n'accroît pas le nombre d'animaux tués et ne contribue pas à augmenter la souffrance infligée aux animaux. Le bouddhisme se place dans une éthique conséquentialiste, c'est-à-dire qu'elle demande d'examiner les conséquences de ces actes : « Si j'agis de telle manière, quelles seront les conséquences de cet acte en terme de bonheur ou de souffrance pour soi-même et autrui ? ». Le bouddhisme ne se place pas du point de vue des principes moraux intangibles qu'il faudrait toujours respecter, peu importe si cela a des conséquences ou non : dire par exemple que manger de la viande est toujours mal, même la viande n'a pas créé de demande supplémentaire d'élevage et d'abattage, donc n'aura pas pour conséquence de créer de la souffrance pour un animal réel quelque part dans le monde.

    L'autre chose dont parle le Bouddha dans le Jīvaka Sutta est la nécessité de développer dans sa conscience l'amour bienveillant, la compassion, la joie et l'équanimité dans sa relation à l'alimentation. Cela inclut un amour et une compassion envers les animaux, mais aussi envers les autres êtres humains qui nous entourent. Ce que peut-être certains véganes abolitionnistes ont tendance à oublier, eux qui refusent de transiger avec le moindre de leur principe. Ces véganes abolitionnistes revendiquent la non-violence comme fondement de leur principe moral, mais se montrent eux-mêmes extrêmement agressifs et violents dans leurs critiques acerbes des mangeurs de viande, mais aussi des végétariens et des véganes qui en pensent pas exactement comme eux. Je pense qu'au contraire le Bouddha manifeste du fait de sa bienveillance et de compassion plus de souplesse dans son approche de l'alimentation, ce qui permet une relation plus apaisée à autrui.

     Pour conclure, je dirai que le Bouddha est clair concernant sa conception de la consommation de la viande pour les laïcs. Il s'agit sans l'ombre d'un doute une faute morale pour quatre raisons : la peur et la souffrance qu'engendre la capture pour l'animal, la peur et la souffrance qu'engendre également sa mise à mort. Par ailleurs, il y a une cinquième faute morale à donner de la viande, du poisson et des produits d'un meurtre d'un animal à un bouddha ou à un moine bouddhiste car cette nourriture ne leur est pas du tout appropriée, eu égard aux principes généraux de la non-violence.

      Pour les moines, le principe est certes plus complexe à comprendre parce que deux principes entrent en concurrence : d'un côté, la compassion pour tous les êtres sensibles qui devraient nous écarter de la consommation de la viande et des produits animaux, de l'autre, l'acceptation de ce qui est, l'absence de désir pour autre chose que ce qui est, et cette acceptation s'accomplit par rapport à un monde qui n'est pas idéal, dans laquelle la viande existe. Ce n'est certes pas le choix du moine de manger de la viande ; mais il vit entouré des gens pour qui il est normal de cuisiner de la viande et il n'entretient aucun désir spécifique par rapport à la nourriture qu'il reçoit (ou qu'il ne reçoit pas d'ailleurs). Par là-même, le moine peut réaliser l'absence de désir, ce qui est un moyen de se libérer de la chaîne de la souffrance. C'est donc un important moyen de réalisation spirituelle dans le Dharma.

      Personnellement, j'adhère à cette conception du Bouddha. Je suis laïc, je choisis donc mon type d'alimentation. Et j'ai choisi une alimentation végane, parce que c'est elle qui est le plus à même de minimiser la souffrance faite aux animaux. Pour autant, si je devenais moine dans une forme de bouddhisme qui met toujours en pratique la règle originelle de mendier sa nourriture, comme par exemple au Laos ou en Thaïlande, j'appliquerai le principe dit des « trois puretés ». J'apprendrai à ne pas discriminer et à ne pas juger le contenu de mon assiette (ou plutôt de mon bol) Je ne dis pas que ce serait facile ! En fait, je me vois très mal manger de manière équanime des morceaux de viande. Rien que l'idée me dégoûte me dégoûte complètement! Mais je suppose que cela fait partie de la discipline d'un moine, et c'est le meilleur moyen d'avancer rapidement sur le chemin du Dharma.













Consulter le Soûtra de  Jīvaka










Voir aussi :

         Développer sa vision de l'interdépendance de tous les phénomènes nous amène à reconsidérer la production et la consommation de la viande.


  • Être bouddhiste implique-t-il d’être végétarien ? : voir le texte

      Dans son livre « Le bouddhisme, une philosophie du bonheur ? », Philippe Cornu relativise les arguments en faveur du végétarisme et défend la consommation de la viande. Il défend l'utilisation de la viande dans les cérémonies tantriques. L'article est donc une réfutation de ses arguments et la défense du végétarisme et de la bienveillance à l'égard des animaux au sein du Dharma.



      Quel est le lien entre le bouddhisme et le végétarisme ? Quels sont les motivations qui poussent un pratiquant bouddhiste à s'abstenir de viande et d'autres produits animaux ? Comment comprendre la règle dite des "trois puretés" qui permet aux moines vivants d'aumônes à manger de la viande dans certaines conditions ? En quoi l'attitude face au végétarisme varie-t-elle entre ces deux doctrines de l'ahimsa que sont le bouddhisme et le jaïnisme ? Quel est le message du Soutra de Jîvaka par rapport à la consommation de la viande ? Comment faut-il interpréter le schisme provoqué par Devadatta ?





Voir tous les articles et les essais du "Reflet de la lune" autour de la philosophie bouddhique ici.

Voir toutes les citations du "Reflet de la Lune" ici



Pagode Shwedagon, Rangoon, Birmanie - photo de Christophe Boisvieux





1 commentaire:

  1. Tout être vivants sensibles, à mon avis, devrait être respecté. Par expérience de constater comment un animal ou un oiseau qui réagit de la même façon dont je suis, tuer un être

    RépondreSupprimer