Un
notion centrale dans le bouddhisme du Grand Véhicule est l'esprit
d’Éveil, bodhicitta en sanskrit. L'esprit d’Éveil est le
souhait ardent et l'effort pour que tous les êtres sensibles soient
libérés complètement et définitivement libérés de la souffrance
et qu'ils puissent connaître le parfait et incomparable Éveil des
Bouddhas. Le travail spirituel de celui qui aspire à devenir un
bodhisattva est justement d'engendrer en lui cet esprit d’Éveil et
de le faire fructifier constamment tout au long de sa pratique du
Dharma.
On
distingue traditionnellement l'esprit d’Éveil d'aspiration et
l'esprit d’Éveil d'engagement. Le philosophe indien Shāntideva
distingue ainsi ces deux bodhicittas :
« En
résumé, l'esprit d’Éveil
Doit
être connu comme ayant deux aspects :
L'esprit
d'aspiration à la plénitude
Et
l'esprit d'engagement à la plénitude.
Leur
différence est la même que celle qui sépare
Le
désir de partir et la mise en route.
Les
sages comprennent ainsi
Leur
spécificité respective 1 ».
La
bodhicitta d'aspiration peut donc être comparée au rêve de partir
en voyage dans un pays lointain, l'Inde par exemple, et de faire les
préparatifs nécessaires : consulter des cartes du pays, lire
des guides touristiques, aller chercher son passeport et son visa,
faire ses vaccins.... La bodhicitta d'engagement peut elle être
comparée au moment où vous partez concrètement et que vous faites
la route vers l'Inde même. Cet esprit d’Éveil d'engagement a
évidemment beaucoup de valeur contre l'esprit d’Éveil
d'aspiration qui reste un projet et un vœux pieux, mais sans
réalisation concrète. Néanmoins, son importance est capitale :
il s'agit de ne pas se tromper de projet ! Si vous voulez partir
en Inde et que vous achetez un ticket pour l’Éthiopie et que vous
allez chercher un visa à l'ambassade d'Indonésie, il y a fort à
parier que votre voyage commence mal ! L'esprit d’Éveil
d'aspiration est donc une étape essentielle en tant que travail sur
la motivation et les souhaits que vous allez susciter au plus profond
de votre psychisme.
Le
maître tibétain Dza Patrül Rimpotché consacre un important
chapitre de son Chemin de la Grande Perfection à la production de
l'esprit d’Éveil2.
Il commence par expliquer en détail les quatre qualités
incommensurables que sont l'amour incommensurable, la compassion
incommensurable, la joie incommensurable et l'équanimité
incommensurable. Quatre pensées, sentiments et énergies qui faut
étendre à tous les êtres sensibles dans l'univers. Ces quatre
qualités incommensurables se retrouvent déjà dans le bouddhisme
ancien, appelé non sans condescendance « Petit Véhicule »
par ceux qui se revendiquent du Grand Véhicule. Cette motivation
bienveillante et compatissante est vraiment à la racine de l'esprit
d’Éveil. C'est pourquoi Patrül Rimpotché passent beaucoup de
temps à décrire chacune d'entre elles.
L'amour
bienveillant incommensurable consiste à vouloir que tous les êtres
en nombre incommensurable soient pleinement heureux de la béatitude
la plus haute et surtout qu'ils connaissent les causes de ce bonheur
suprême pour pouvoir le connaître encore et encore, de manière
durable. La compassion incommensurable est le souhait que les êtres
en nombre incommensurable soient libérés définitivement de toute
souffrance. La joie incommensurable est le fait de se réjouir des
qualités et des avancements de tous les êtres. C'est aussi se
réjouir de ce potentiel à s'éveiller qui réside dans la nature
profonde de chaque individu, ce qu'on nomme dans le bouddhisme du
Grand Véhicule, la nature-de-Bouddha. L'équanimité est la capacité
à rester serein et égal tant devant le plaisir que devant la
douleur. Toutes ces qualités doivent être cultivées de manière
illimitée dans la méditation : il faut s'entraîner sans cesse
à souhaiter ardemment les biens des personnes autour de nous que
nous les connaissions ou pas, mais aussi les personnes éloignées,
voire très éloignées, sur une autre planète, aux confins des
galaxies les plus lointaines. Il ne doit pas y avoir de limites dans
ce rayonnement de l'amour, de la compassion, de la joie et de
l'équanimité. On peut chaque instant diffuser et répandre cette
lumière qui soulage le monde de l'ignorance et de la souffrance.
Ce
faisant, on est dans la bonne disposition d'esprit pour produire
l'esprit d’Éveil d'aspiration qui se concrétisera plus tard en
tant qu'esprit d’Éveil d'engagement. Pour Patrül Rimpotché, il
faut bien comprendre que cet esprit d’Éveil, qu'il soit
d'aspiration ou d'engagement, est relatif s'il se base sur des
pensées, des intentions, sur l'activité du mental. Ce n'est pas
l'esprit d’Éveil dans sa quintessence : la contemplation des
choses telles qu'elles sont au-delà de toutes illusions et du voile
de l'ignorance. « Quand,
sur les voies de l'accumulation et de la jonction, on s'est
longuement entraîné à l'esprit d’Éveil relatif, on accède
enfin à la voie de la vision où l'on réalise de façon authentique
le mode d'être de toutes choses, leur ainsité, la sagesse au-delà
de toute élaboration mentale, la vacuité véritable, et l'on
possède alors l'esprit d’Éveil absolu3 ».
Il
faut bien comprendre qu'il y a d'un côté cette dimension relative
de l'esprit d’Éveil faite de pensées, de constructions mentales,
de discours mentaux, de réflexions philosophiques, de tournures
positives d'esprit ainsi que d'actes concrets, d'attitudes dans la
vie de tous les jours, et de l'autre cette bodhicitta absolue qui
demeure au-delà de nos pensées, de nos faits et gestes, de toutes
nos activités, qu'elles soient physiques, mentales ou langagières.
Cet esprit d’Éveil absolu n'est accessible que dans le silence de
la contemplation quand l'esprit a déjà bien avancé dans les terres
des bodhisattvas. Cette distinction est importante pour bien
comprendre que nos pensées présentes concernant la bodhicitta sont
nécessaires pour nous engager dans le chemin des bodhisattvas, mais
qu'elles ne sont pas le tout de la bodhicitta. Il y a une dimension
beaucoup plus mystique sous-jacente à cette prise de l'esprit
d’Éveil dont on n'a pas immédiatement idée présentement, mais
qui constitue une toile de fond infinie dont on aura parfois ici et
là l'intuition soudaine.
Dza
Patrül Rimpoché continue alors son explication de la production de
l'esprit d’Éveil d'aspiration : « L'esprit
d’Éveil absolu authentique ne repose pas sur un rituel, car il
doit être atteint par le pouvoir de la méditation. Mais ici en tant
que débutants, nous pratiquerons l'esprit d’Éveil relatif, lequel
s'appuie sur un rituel. Nous en prendrons le vœu auprès de notre
maître selon le rite consacré. Pour ne pas le détériorer mais au
contraire le renforcer sans cesse, nous devrons le reformuler
toujours et en toute circonstance.
Visualisons
donc dans le ciel, comme témoins, tous les bouddhas, bodhisattvas et
autres divinités comme nous l'avions fait pour la prise de refuge.
Parmi
tous les êtres qui peuplent les mondes jusqu'aux confins de
l'espace, il n'en est pas un seul qui n'ait été, depuis la nuit des
temps, notre père et notre mère. Il est certain alors qu'ils
n'eurent pour nous que bonté, comme nos parents actuels, nous
comblant de toutes sortes d'attentions, nous donnant le meilleur de
nos vêtements et de leur nourriture, nous élevant avec beaucoup
d'amour. Or ils ont tous sombré parmi les vagues d'un océan de
douleurs et, enveloppés dans les épaisses ténèbres de
l'ignorance, ils ignorent comment adopter la voie et rejeter ce qui
lui est contraire. Ils n'ont pas d'ami authentique pour leur dire où
aller, ils n'ont ni refuge, ni protecteur, ni guide, ni espoir.
« Vieilles mères, qui ressemblez à des aveugles sans guide
perdus dans un désert, pourquoi faudrait-il que je me libère tout
seul en vous abandonnant toutes dans le monde du samsāra ? Pour
le bien de tous les êtres, je vais tourner mon esprit vers le
suprême Éveil. M'exerçant à imiter les hauts faits des
bodhisattvas de jadis, je déploierai toute l'énergie nécessaire
pour qu'il ne reste plus qu'un seul être dans le samsāra ! ».
Dans
cet état d'esprit, récitons le quatrain suivant autant de fois que
possible :
Oh !
À
cause de l'infinie variété des apparences, reflets trompeurs de la
lune sur l'eau,
Les
êtres errent dans la chaîne du samsāra .
Pour
que chacun se repose dans l'espace lumineux de sa conscience
éveillée,
Je
suscite l'esprit d’Éveil avec la pensée des quatre vertus
incommensurables.
À
la fin, avec une intense dévotion pour les divinités du champ de
mérites, imaginons que celles-ci s'évanouissent en lumière
progressivement depuis les extrémités et se dissolvent au centre,
dans le maître, l'union des trois refuges. Le maître fond à son
tour en lumière et disparaît en nous, faisant clairement émerger
dans notre courant mental l'esprit d’Éveil absolu qui réside
dans le cœur des divinités du refuge.
Récitons
la prière :
« Précieux
esprit d’Éveil, esprit d’Éveil suprême,
Que
ceux qui ne l'ont pas en eux le fassent naître
Et
que tous ceux qui l'ont jamais ne le flétrissent,
Mais
fassent que toujours il ne cesse de croître ! 4»
Patrül
Rimpotché demande qu'on fasse ce genre de visualisations baroques et
luxuriantes dont les Tibétains raffolent. Imaginez un arbre
gigantesque qui se tiendrait devant vous et sur lequel se tiendrait
une cohorte de bouddhas des trois temps et de tous les lieux de
l'univers, des bodhisattvas, les lignées de maîtres spirituels, les
divinités tantriques, symboles de l’Éveil suprême et tous les
protecteurs du Dharma ainsi réunis avec moult chants, parfums et
fragrances et lumières resplendissantes. Patrül Rimpotché décrit
cet arbre en long et en large dans le chapitre sur la prise de refuge
du Chemin
de la Grande Perfection
(pp. 225-231) pour ceux que cela intéresse.
On
pourrait pu tout aussi bien se figurer une forêt avec un Bouddha ou
un grand Lama perché sur chaque arbre. Mais en fait, non ! Il
n'y a qu'un arbre, car s'il y a bien une multitude de Bouddhas et de
maîtres spirituels, tant dans leur apparence, leur psychologique que
leur enseignement, l’Éveil lui est un ; il n'y a qu'une
bouddhéité qui relie chacun de ces êtres éveillés. Produire
l'esprit d’Éveil devant cette visualisation a l'avantage de garder
au moins symboliquement notre esprit d’Éveil relatif en présence
de l'esprit d’Éveil absolu dans l'arbre des refuges. Or cet esprit
d’Éveil absolu est déjà présent en nous, enfoui au plus profond
de la nature de notre esprit.
Ensuite,
Patrül Rimpotché fait valoir l'argument traditionnel dans le
bouddhisme du Grand Véhicule que, si nous avons vécu une infinité
de vies successives dans le samsāra, à un moment ou à un autre,
tous les êtres sensibles de ce monde ont été notre père ou notre
mère. Ils ont veillé sur nous et nous ont apporté leur amour. Nous
avons donc par le passé nouer des liens affectifs avec toutes
personnes et les animaux que nous avons croisé et que nous
croiserons dans notre vie. Nous pouvons ainsi nous sentir liés par
la volonté de protéger tous ces êtres en leur permettant de se
mettre à l'abri des dangers infinis que comporte le samsāra. Nous
aspirons pour qu'ils atteignent le seul lieu sûr : le Nirvāna.
Il
est bon de réciter alors ce quatrain :
« Oh !
À
cause de l'infinie variété des apparences, reflets trompeurs de la
lune sur l'eau,
Les
êtres errent dans la chaîne du samsāra .
Pour
que chacun se repose dans l'espace lumineux de sa conscience
éveillée,
Je
suscite l'esprit d’Éveil avec la pensée des quatre vertus
incommensurables ».
Nous
croyons les apparences réelles, tout comme le petit singe essaye de
saisir le reflet de la lune dans l'eau. En fait, la succession rapide
et incessante de toutes sortes d'apparences, celles-ci pouvant être
des formes visibles, des sons, des sensations de contact physique,
etc..., cette succession d'apparences nous maintient dans l'illusion
des choses réelles dans notre expérience. Et nous cherchons à
saisir ces choses, à nous les approprier tout comme le petit singe
essaye de saisir le reflet de la lune. Mais c'est là une entreprise
vouée à l'échec. À
cause de cette ignorance fondamentale, nous errons dans le cycle des
existences, le samsāra, en accumulant les expériences pénibles et
les moments de désespoir. Produire la bodhicitta toujours de concert
avec l'amour, la compassion, la joie et l'équanimité est essentiel
pour renouer avec la véritable nature de l'esprit, vaste et
lumineuse et faire l'expérience de la liberté inconcevable des
Bouddhas.
Enfin,
Dza Patrül Rimpotché demande de conclure cette méditation de la
production de l'esprit d’Éveil en dissolvant en lumière les
bouddhas, bodhisattvas et lamas présents sur l'arbre des refuges,
que ceux-ci se résorbent dans notre maître-racine et que celui-ci
se dissolve à son tour en lumière dans notre cœur, venant faire
émerger la présence éveillée de la bodhicitta absolue dans notre
courant de conscience. Le tantrisme tibétain accorde une importance
conceptuelle à ces deux phases que sont la phase de création où on
fait apparaître les divinités (yidams) et les Bouddhas dans nos
visualisations et la phase de dissolution (ou phase de perfection) où
cette visualisation se dissout dans la claire lumière de l'esprit et
retourne à la vacuité de la même manière qu'une vague retourne à
l'océan sans jamais avoir réellement séparé d'elle.
Enfin,
la dernière strophe à réciter encore et encore est un appel à
l'effort juste : faire naître l'esprit d’Éveil s'il n'est
pas né, empêcher qu'il disparaisse quand on l'a produit, le
produire à nouveau si on l'a oublié ou que notre esprit s'est
détourné de lui, le consolider s'il est toujours là et le faire
fructifier tout au long de notre vie. L'esprit d’Éveil est quelque
chose qui doit sans cesse gagner de l'ampleur en nous. C'est l'effort
juste essentiel pour toutes les pratiques du bouddhisme du Grand
Véhicule.
L'esprit
d’Éveil est véritablement l'électricité qui fait fonctionner
toutes les pratiques du Dharma. Il y a donc une urgence à bien
comprendre cet esprit d’Éveil, à le produire en toutes occasions,
à en faire la motivation de chacune de nos actes vertueux, chaque
moment de méditation, chaque moment d'étude ou de réflexion,
chaque moment dans notre quête de sagesse. Comme le dit Patrül
Rimpotché : « Cet
enseignement sur la production de l'esprit d’Éveil est la
quintessence des quatre-vingt-quatre mille méthodes enseignées par
le Bouddha. À lui seul, il suffit et les instructions qui ne les
contiendrait pas seraient impuissantes. C'est un remède qui soigne
cent maux, une authentique panacée. Toutes les autres pratiques du
Dharma telles que les accumulations, la dissolution des voiles, les
méditations sur les divinités ou les récitations de mantras ne
sont que des moyens de faire naître en soi ce joyau-des-souhaits
qu'est l'esprit d’Éveil. Dissociée de la voie de l'esprit
d’Éveil, ces méthodes seules ne peuvent mener à la bouddhéité
parfaite. En revanche, lorsque cet esprit d’Éveil a pris racine en
nous, toutes les pratiques du Dharma concourent à l'obtention de
cette bouddhéité. Entraînons-nous donc toujours et par différents
moyens à susciter en nous la moindre étincelle d'esprit d’Éveil »5.
C'est très bien d'avoir un ordinateur, un grille-pain, un
téléviseur, un sèche-cheveux, un four à micro-onde, un frigo, un
téléphone portable, mais sans électricité, tous ces engins ne
vous sont d'aucune utilité. L'esprit d’Éveil est semblable à
l'électricité en ce qu'il fait fonctionner des pratiques du Dharma
comme la méditation ou les visualisations des yidams et en fait des
voies vers le plein Éveil des Bouddhas. Vous pouvez conserver des
légumes dans un frigo éteint ; vous pouvez vous servir de ce
frigo sans électricité comme d'une armoire de rangement, mais c'est
quand même mieux si vous êtes en mesure de le brancher et de
l'allumer. Il conservera d'autant mieux les aliments. Pareillement,
on peut pratiquer la méditation sans la bodhicitta ; on pourra
en récolter une certaine quiétude, un certain apaisement des
tensions nerveuses. Mais avec la bodhicitta, la méditation devient
un moyen habile de s'ouvrir à la véritable nature de l'esprit, à
la réalisation des choses telles qu'elles sont , au-delà de toutes
les illusions de l'existence et la libération définitive des
souffrances pour soi-même et pour autrui, c'est-à-dire quelque
chose de potentiellement beaucoup plus exaltant qu'un simple moment
de calme et de tranquillité. Voilà pourquoi il est si important de
faire circuler l'esprit d’Éveil ou bodhicitta
en soi.
1Shāntideva,
Bodhisattvacaryāvatāra,
I, 15 et 16. « Vivre
en Héros pour l’Éveil »,
traduction de Georges Driessens, Points / Sagesses, Paris, 1993
2Patrul
Rinpoché, Le Chemin de la Grande Perfection, éd. Padmakara, Saint-Léon-sur-Vézère (France), 1997, pp. 243-314.
3Patrul
Rinpoché, Le Chemin de la Grande Perfection,op. cit., p.
269.
4Patrul
Rinpoché, Le Chemin de la Grande Perfection,op. cit., pp.
269-270.
5Patrul
Rinpoché, Le Chemin de la Grande Perfection,op. cit., p.
270.
Editions Padmakara |
Autres citations de Dza Patrül Rimpotché
Voir aussi :
- Empathie et altruisme
Le psychologue Serge Tisseron critique le moine bouddhiste Matthieu Ricard sur la question de l'empathie. Celui-ci ne distingue pas suffisamment les différents types d'empathie. Et face à la détresse émotionnelle qui peut survenir à cause d'un trop-plein d'empathie, il oppose la compassion au sens bouddhiste du terme. Mais comment le bouddhisme pense-t-il vraiment des notions telles que l'empathie, l'altruisme et la compassion ?
-Le bonheur et les autres
Le bonheur est-il en nous ? Ou se trouve dans notre relation avec les autres ?
- Hillel : la relation aux autres
Quel équilibre doit-on trouver entre soi-même et autrui ?
- Qu'est-ce que la compassion?
On pense parfois que la compassion consiste à s'affliger soi-même de la détresse des autres, mais, dans la philosophie du Bouddha, rien de tout cela : la compassion est définie comme le souhait ardent que les autres soient libérés de la souffrance et des causes de la souffrance.
Voir également à propos de l'esprit d’Éveil, de l'amour et de la compassion :
- La compassion selon Shabkar
- Soulager l'infinité des êtres
- Méditation des Quatre Incommensurables
- Bodhicitta : le désir d'apaiser les souffrances de tous les êtres vivants
- En quoi la bodhicitta est salutaire
- compassion et vacuité
- la compassion envers les êtres sensibles, et notamment les animaux
- la vache qui pleure
Voir aussi:
- Nés pour collaborer
- Rien n'est plus utile à l'homme que l'homme
- Il n'y a pas de remède à l'amour si ce n'est d'aimer davantage
- Spinoza: comprendre les actions humaines
- La parabole des hérissons
- Comme un éclair déchire la nuit (I,5)
- Vaincre la grande force du mal (I,6)
- La masse illimitées des êtres atteindra la suprême félicité (I,7)
- Vaincre la grande force du mal (I,6)
- La masse illimitées des êtres atteindra la suprême félicité (I,7)
- Égoïsme & altruisme selon Shântideva (IV, 125)
- Pour quel motif ?
- être sensible à la vie animale
- je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger
- feuille de papier- Pour quel motif ?
- être sensible à la vie animale
- je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger
- le veau que la mère reconnait entre tous
Voir tous les articles et les essais du "Reflet de la lune" autour de la philosophie bouddhique ici.
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